L’agriculture en Guinée. Ce vendredi, 15 avril 2022 le ministère de l’agriculture et de l’élévage , piloté par Mamoudou Nagnalen Barry, a animé une conférence de presse à Conakry. Objectif, étaler les stratégies du département visant à inciter les couches socio-professionnelles à investir dans le secteur agricole.
Engagé pour aider le secteur agricole à être la plaque tournante, sous l’autorité du CNRD dirigé par le Colonel Mamadi Doumbouya, le patron dudit ministère avait à ses côtés la cheffe de cabinet du ministère,Madame Diallo Fatoumata Bangoura, les conseillers Ibrahima Kaba et Aïssatou Diallo, tous mobilisés pour la cause du secteur agricole guinéen.
« Le président de la transition a instruit le premier ministre, de faire tout ce qui est possible pour améliorer la production en Guinée, afin de réduire de façon considérable notre dépendance vis-à-vis des importations de produits alimentaires. Et, c’est dans ce cadre que vous allez remarquer que monsieur le président a exigé que chaque ministre d’abord s’implique dans la production agricole, que chaque ministre fasse au moins 50 hectares afin de contribuer de leur manière à la production agricole », dit le ministre.
Poursuivant, « après cette instruction du président de la transition, nous avons invité les grands opérateurs économiques du pays, pour leur dire de faire un sursaut patriotique de contribuer évidemment de leur manière à la production agricole cette année. Et, donc déjà nous avons quatre grands opérateurs économiques qui ont décidé de produire de façon considérable pendant cette campagne-là afin de réduire notre déficit alimentaire l’année prochaine. Donc, au niveau du ministère, nous sommes très heureux de voir qu’un engouement est en train de naître autour du secteur agricole. L’engouement peut se justifier non seulement par le fait qu’en tant que patriote, il est important de contribuer à cette guerre mondiale alimentaire, dans laquelle les pays sont en train de fermer leurs frontières à l’exportation aux autres pays. Si nous ne produisons pas localement, il ya un risque très important. Et, je peux vous le dire sincèrement qu’en tant que ministre de l’agriculture, je suis très inquiet ; puisqu’en 2023, on n’aura pas d’excuse quand les autres fermeront peut-être leurs frontières. On ne pourra nous en prendre qu’à nous-même. C’est cela qu’il faut qu’on se mette à la tâche. Et, c’est pour exactement cette raison que nous avons invité la presse aujourd’hui, nous allons inviter d’autres corporations dans les semaines qui viennent, pour inviter à s’intéresser à l’agriculture, à s’intéresser parce que notre patrie a besoin de nos mains, a besoin de nos ressources pour produire. Mais, aussi s’intéresser parce que l’agriculture est rentable ».
S’agissant des stratégies engagées par le ministère, Mamoudou Nagnalen Barry estime que son département est déjà à déjà sur le terrain pour l’atteinte des objectifs.
« Actuellement, au niveau du ministère, nous avons deux produits prioritaires qui sont le riz et les produits agricoles. Ces deux produits, sont nos deux produits prioritaires, à cause des produits agricoles étant donné que les poulets sont nourris notamment à partir du maïs, le maïs devient aussi un produit prioritaire. Nos efforts sont beaucoup plus concentrés sur le riz, tout le monde connaît l’importance du riz dans notre pays. Après ces deux produits, les produits maréchaux sont très prioritaires pour nous, notamment l’oignon, la tomate, pour lesquels notre pays paie environ 50 millions de dollars par année à pour faire venir le riz. Donc, nous sommes nourris par les autres, pendant que nous pouvons nous nourrir nous-même. « Alors, ce que nous voulons proposer à votre corporation, c’est que le ministère soit prêt à accompagner ceux qui veulent s’investir dans l’agriculture. Si vraiment y’a des médias, je prends l’exemple d’un média X qui a 20 employés, et ces 20 employés veulent exploiter 150 hectares quelque part, vraiment le ministère fera ce qu’il peut pour vous accompagner, s’il faut vous donner un tracteur à crédit », a-t-il conclu.
Alsény Savané pour avenirguinee.net
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L’agriculture en Guinée
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