Mohamed Cissé. Ce mardi 08 mars, tous les projecteurs étaient braqués sur les femmes. Ce, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme célébrée chaque année par l’humanité.
Au-delà de sa magnificence, cette date est consacrée aux dénonciations du non-respect des droits de la femme.
A l’occasion de cette célébration, plusieurs acteurs sociopolitiques portent le regard sur la situation des femmes guinéennes.
De son côté, le président du parti La Nouvelle Guinée (La NG), s’est exprimé sur la question féminine en Guinée. Mohamed Cissé a fait savoir la splendeur et le bénéfice qui pourraient émaner de la liberté féminine. Ensuite, il a fait un clin d’œil au premier ministre Mohamed Béavogui.
« Si on avait une femme comme premier ministre, nous n’aurions pas vu tout ce que nous vivons aujourd’hui. On allait avoir une transition apaisée, une transition bien orientée. Aujourd’hui, on divague parce qu’on a un homme qui se laisse manipuler, qui n’a aucune personnalité. C’est un premier ministre qui ne peut pas s’imposer, qui n’a aucun poids devant le président de la transition, qui n’ose pas dire la vérité au président de la transition », a-t-il lâché.
Parlant toujours de cette célébration, le jeune politique a rappelé que dans son parti, la parité est de mise. Et qu’une place d’honneur est réservée à la couche féminine.
« A La NG, on a fait en sorte qu’on ait 4 vice-présidents sur lesquels on a 2 femmes et 2 hommes. Donc, la parité au niveau des instances de décision. Aujourd’hui, on ne peut pas développer un pays en mettant les femmes derrières. Pour que le pays se développe, il faut donner la place que la femme mérite dans la vie », a conclu Mohamed Cissé.
Il faut par ailleurs noter qu’à cette occasion, le président Doumbouya s’est tenu debout devant plusieurs femmes au palais du peuple. Il a promis d’octroyer des subventions non remboursables aux groupements de femmes.
Ibrahima Sory SYLLA pour avenirguinee.net
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