Le président du conseil national du patronat de Guinée, a tenu ce lundi, une conférence de presse à son siège, sis à Boulbinet, dans la commune de Kaloum. Il était question pour El hadj Mohamed Habib Hann d’échanger avec les journalistes autour des questions liées à la situation qui prévaut au sein du patronat. Et, sa volonté de mettre en place un patronat unique en Guinée.
D’entrée, l’homme d’affaires a, tout d’abord, rappelé à l’assemblée son parcours qui, selon lui, est digne d’une préparation préalable.
Dans le sens de sa légitimité à la tête du CNP-Guinée, il a tenu à préciser qu’il a été élu à l’unanimité sur la base d’un congrès.
D’ailleurs, pour unifier le patronat guinéen, il rappelle qu’il avait mené des démarches sans suite auprès de ceux qui sont opposés à sa présidence. Cela, dit-il, a été fait suite à l’invalidation par l’ancien premier ministre Mamady Youla, du congrès qui a promu son challenger Ansoumane Kaba ‘’Kaba Guiter’’ au détriment des règles établies.
« Le premier ministre Mamady Youla a été clair. Il a été indiqué, à travers une interview, que le congrès est nul et de nullité absolue ; nul n’est au-dessus de la loi. Donc, par conséquent, il invite tout le monde à aller vers un nouveau congrès…
Par la même occasion, la déclaration du ministre d’Etat, de la justice et garde des sceaux, Cheick Sacko qui a été clair également et a expliqué qu’on ne peut pas enfreindre la loi… Donc, il a également confirmé la nullité, il a demandé à ce que les membres reviennent vers un congrès électif. Donc, ces faits sont là. Ce n’est pas parce que les tendances familiales peuvent influencer un secteur privé, non ! on a accordé tout le respect à l’ancien régime. », a indiqué El hadj Habib Hann.
Poursuivant, il mentionne que la vision de sa structure : « c’est d’avoir une institution forte ; c’est la vision que nous avons. Un patronat fort, une institution forte, représentée par des personnalités crédibles. Des personnalités qui ne s’approprient pas les marchés publics et qui ne les réalisent pas. Des personnalités qui ne créent pas des capitaux de l’Etat et s’en approprient. Des personnalités qui créent de l’emploie. Et, ce sont des personnalités qui partagent les marchés. Lorsqu’un homme d’affaires bénéficie d’un marché public, il doit penser aux PME, il doit créer de l’emploie autant qu’il peut ».
Dans le même ordre d’idées, le président du conseil national du patronat de Guinée a invité ses pairs opérateurs économiques et surtout la faction qui s’oppose à lui, à rejoindre les rangs, « afin que ces différences qui ont existé depuis longtemps, qui ont gangréné et qui n’ont aidé en rien, qu’on se surpasse pour aller vers l’avant. Donc, on a continué nos activités et on continuera nos activités. Si nous arrivons à bâtir un patronat unique, ce patronat sera fort, les partenaires auront confiance et les investissements se développeront. », a-t-il souhaité.
Et de conclure : « ma mission, qu’on me comprenne ou pas, c’est dans le sens positif ».
Ibrahima Sory SYLLA pour avenirguinee.org