En prélude à la 3è édition du SIFIMBAM (Salon International de la Finance, de la Monétique, des Banques, de l’Assurance et des Microfinances de Guinée), prévue les 07 et 08 Juin 2024 à l’hôtel ONOMO de Conakry, la commission communication et média de l’équipe organisationnelle en partenariat avec certains médias en ligne du pays, ont décidé de faire immersion dans l’univers des acteurs de la finance, de la monétique, des banques, des microfinances et de l’assurance de Guinée, pour parler des exploits, des défis mais aussi des enjeux et perspectives d’avenir.
Dans ce cinquième numéro, consacré aux acteurs de la monetique et des fintechs, nous nous intéressons à un acteur ouest-africain de la monétique qui pourrait être un des invités en provenance de Dakar et panelistes lors de la 3è édition du SIFIMBAM (Salon International de la Finance, de la Monétique, des Banques, de l’Assurance et des Microfinances de Guinée) de Conakry.
Dans cette dynamique, nous avons voulu en entendant la confirmation officielle par la direction de Communication&sponsoring de Wave, parler de cette entreprise.
Dans la guerre que se livre les opérateurs de paiement mobile en Afrique, la couleur à son importance. Les emblèmes de Wave désormais omniprésents à Dakar et à Abidjan et aujourd’hui au Mali et en Ouganda.
La Startup créée il y’a une décennie par deux américains-Drew Durbin et Lincoln Quink est arrivée d’abord au Sénégal en 1998 puis en Côte d’Ivoire en Avril 2021. Elle s’est déjà taillé une belle place sur le marché, à en juger par le 《buzz》que son arrivée suscite.
L’écosystème bouillonnant des fintechs.
《 Casser les prix》, cette stratégie offensive de Wave a d’abord ciblé les personnes utilisant essentiellement du cash, comme les agriculteurs ou les pêcheurs dans les zones rurales, avant de s’attaquer aux centres urbains. Sans vouloir divulguer des chiffres précis, il convient de rappeler que la moitié de la population adulte senegalaise utilise déjà les services Wave. La fintech Wave fait toujours et encore parler d’elle et pas seulement à cause de ces bisbilles étalées sur la place publique par voie de communiqués. Les projecteurs se sont à nouveau braqués sur elle après la conclusion, d’une levée de fond record de 200 millions de dollars. Comptant des investisseurs de premier plan à son tour de table (les américains Stripe ou Founders Fund, le fond Partech Africa), Wave atteint désormais une valorisation de 1,7 milliards de dollars. Elle intègre ainsi le club prestigieux des licornes》(Startup valorisée à plus d’un milliard de dollars), une première en Afrique francophone.
Wave est-elle là pour la durée ?《 Elle ne mise pas sur les gros montants mais sur le nombre des transactions effectuées. La stratégie, c’est de casser les prix, gagner des parts et marché puis de se diversifier sur le long terme 》, analyse Cheickh Ndiaye, consultant en fintech pour la société financière internationale (SFI), la branche de la banque mondiale consacrée au secteur privé. En Côte d’Ivoire comme au Sénégal, les autorités de régulation des Télécom indiquent : 《 Se réjouir de la dynamique concurrentielle sur ce marché [ du mobile money] qui concourt efficacement à l’inclusion financière de nos populations, dans un contexte marqué par la lutte contre la cherté de la vie》.
Pleine d’ambition, la Startup vient de se lancer au Mali et en ouganda, elle envisage désormais de se développer dans les transferts frontaliers entre les pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA). un marché où tout reste à construire et l’entreprise americano-senegalaise pourrait bien ne pas se limiter à l’activité de transfert d’argent. Avec l’augmentation massive d’utilisateurs, Wave a accès à leurs données et donc à leurs comportements financiers. A terme, celà pourrait leur permettre de proposer d’autres services, comme du crédit digital, la microfinance digitale etc…
Comité d’organisation du SIFIMBAM
Tel: 00224 620 91 77 25 E-mail : copeguinee@gmail.com