Le ministre porte-parole du gouvernement a nié jeudi les violences perpétrées contre les journalistes lundi dernier, alors qu’ils marchaient à Kaloum.
Au cours du compte-rendu du conseil des ministres, Ousmane Gaoual Diallo a laissé entendre qu’aucun journaliste n’a été violenté lors de cette marche.
Cependant, il reconnaît que : « si on fait des interventions de police, elles entraînent quelques bobos, parce que les gens courent. Il ne faut pas dire qu’on a été agressé ou violenté, c’est faux ».
Le porte-voix du gouvernement de la transition a également attaqué les hommes de médias qui ont traité cette information.
« Ce traitement de l’information était biaisé. Personne de vous ne peut diffuser une image où vous voyez un de vos confrères brutalisé par la police ».
Ousmane Gaoual admet que si les preuves de violences sont publiées, les coupables et les commanditaires seront traqués.
« Si vous sortez ça, les sujets peuvent être poursuivis, qu’ils soient policiers ou gendarmes. Si vous avez des vidéos ou des images de témoignages où la police ou la gendarmerie brutalise un citoyen, il va être poursuivi, c’est clair. Mais le fait de dire qu’ils ont brutalisé les gens, il faut quand même respecter tout le monde ».
Fodé Camara pour avenirguinee.org