En cette fin d’année, l’heure est aux bilans en Guinée. Les institutions et structures étatiques produisent les statistiques sur leurs activités.
Les responsables de l’Office de Protection du Genre, de l’Enfant et des Mœurs étaient devant la presse pour dresser le bilan des actions posées sur le terrain ;
Sur les statistiques, la directrice de l’OPROGEM, Marie Gomez a confié aux médias que « du 1er janvier au 30 novembre 2022, beaucoup d’infractions liées aux violences basées sur le genre ont été enregistrées. Ce sont des chiffres qui font froid dans le dos ».
Selon elle, « les chiffres enregistrés par l’OPROGEM sur toute l’étendue du territoire national, sont entre autres : 266 cas de viol mais la plupart des cas c’est sur les mineures ; Enlèvements d’enfants : 91 cas ; Abandons d’enfants : 167 cas ; Séquestrations : 36 cas ; Coups et blessures volontaires :220 cas ; Abandons de famille : 230 cas », a-t-elle souligné.
Il faut noter que cette statistique ne concerne que l’OPROGEM. Pourtant, dans les régions de l’intérieur du pays, plusieurs cas de viol, de séquestration, d’abandon d’enfants sont gérés par les commissariats centraux.
Malgré le combat que mène les organisations de défense des droits de la Femme et des enfants, la Guinée fait toujours partie des pays africains qui enregistrent de nombreux cas de viol et violences basées sur le genre.
Fodé Camara pour avenirguinee.org