Le phénomène de viol devient de plus en plus récurent en République de Guinée. A Siguiri, précisément dans le district de Tombany, relevant de la sous-préfecture de siguirini, un cas de viol collectif sur une mineure de 16 ans a été signalé par la famille de la victime.
Selon les informations recueillies par le correspondant d’avenirguinee.org, l’acte s’est passé dans la nuit du dimanche à lundi dernier, alors que la victime a croisé le chemin de ses bourreaux, à l’occasion d’une soirée dansante à laquelle elle a été invitée par ses amies.
« Dans la nuit du dimanche, mes amies m’ont dit d’aller avec elles à une soirée dansante qui avait été organisée pour un mariage. Arrivée, un jeune m’a appelée alors que j’étais avec mon amie, je lui ai dit de me laisser parce que je ne suis pas dans leur blague. Après, il a envoyé un autre jeune me chercher, j’ai refusé d’y aller. Alors que j’étais arrêtée avec mon jeune frère, il est venu me prendre et me conduire de force dans un endroit. Il m’a dit de sortir avec son ami, je lui ai dit que je ne suis pas intéressée, et que je voulais partir me coucher. En ce temps-là, ils avaient des ciseaux. Ils m’ont dit que si je n’accepte pas ce qu’ils demandent, ils vont m’envoyer dans le marigot qui n’est pas loin pour me battre. A trois, ils m’ont violée ; chacun est passé sur moi deux fois. Lorsque j’ai voulu crier, ils ont attrapé ma bouche pour m’empêcher de crier au secours », a expliqué la victime.
Et de poursuivre : » Après, ils ont menacé de me tuer si j’informe les gens de ce qui s’est passé. Je les connais tous. C’est Ousmane, Allaye, Abou et BABA.
Quand ils m’ont laissée, arrivée à la maison, j’ai pleuré pour attirer l’attention. A cet effet, un de mes frères est sorti me demander ce qui s’était passé, je lui ai raconté. J’ai 16 ans et je suis couturière ».
Sékou Sanoh, l’oncle de la victime, nous a confié que les bourreaux de sa nièce ont été arrêtés et mis à la disposition des autorités de la gendarmerie de la localité.
» C’est la fille de mon jeune frère. Quand elle m’a informé de ce qui s’est passé, j’ai alerté certaines personnes. Après des recherches, les jeunes ont arrêté ces violeurs. J’ai dit qu’il faut les envoyer devant les autorités, parce qu’on ne peut pas laisser ces choses comme ça sans qu’elles ne soient informées », a-t-il indiqué.
Les présumés auteurs de viol collectif sont : Abdoulaye Camara, né en 2005; Mohamed Dabo, né en 2005; Ousmane Dabo, né en 2003 et Abou Camara, né en 2002.
Alsény Philip Condé pour avenirguinee.org