Le climat social au sein de l’Office Guinéen de Publicité (OGP) est au bord de l’explosion. Un préavis de grève, déposé par un collectif représentatif des salariés de l’institution, met en lumière des dysfonctionnements graves qui ternissent l’image de l’organisme public. Au cœur de la tourmente : Mandian Sidibé, le directeur général, accusé de gestion calamiteuse et de pratiques opaques.
Dans un préavis de grève dont copie est parvenue à avenirguinee, les travailleurs de l’OGP dénoncent une série de manquements qui mettent en péril non seulement leur bien-être, mais également la viabilité de l’entreprise. Parmi les points saillants :
1.Arriérés de salaires : Plusieurs mois de retard dans le paiement des salaires affectent gravement la situation financière des employés et leur crédibilité vis-à-vis des partenaires. Ce manquement crée une instabilité sociale qui sape la productivité et l’engagement des travailleurs.
2.Non-paiement des cotisations sociales depuis trois ans : Une situation jugée intolérable, privant les employés de leurs droits fondamentaux, tels que la couverture sociale et les droits à la retraite.
3.Népotisme et promotions injustifiées : Les pratiques de favoritisme et l’absence de reconnaissance des compétences des employés qualifiés alimentent un sentiment d’injustice, freinant toute dynamique collective.
4.Inactivité forcée des employés : Une partie des salariés se plaint d’un manque de missions, symbole d’une mauvaise gestion des ressources humaines et d’une dévalorisation de leur potentiel.
Ces revendications révèlent des failles profondes dans la gestion de Mandian Sidibé, qui semble incapable de répondre aux attentes légitimes des employés. Sous son mandat, l’OGP s’enfonce dans une spirale de mécontentement et d’inefficacité.
Le directeur général est accusé d’adopter une politique de gestion opaque, marquée par des décisions arbitraires et un manque de transparence dans l’allocation des ressources. De nombreux observateurs estiment que ces pratiques fragilisent l’image de l’institution et compromettent sa mission de service public.
Face à ces injustices, les employés n’excluent pas de durcir le ton. Si leurs revendications, qui incluent le paiement intégral des arriérés de salaires, la régularisation des cotisations sociales et l’instauration d’une gestion équitable, ne sont pas satisfaites avant le 12 décembre 2024, une grève illimitée sera déclenchée.
Ci-dessous, copie du préavis de grève…
Fodé Camara pour avenirguinee.org