Après sa réélection à la tête du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, dame Kadiatou Bah, accompagnée des membres de sa structure, se sont rendus dans les locaux occupés par Aboubacar Soumah à Donka, pour s’installer ce jeudi. Une attitude qualifiée par Soumah de violation flagrante des textes qui régissent le fonctionnement du SLECG.
Joint par la rédaction d’avenirguinee.org, Aboubacar Soumah n’a pas caché sa tristesse. « C’est une violation flagrante. Elle a sa structure syndicale qui est le SLECG, nous savons comment cette structure a été créée par l’ancien gouvernement. Elle a son siège et j’ai le mien, donc, suite à son élection, elle ne peut pas venir casser les cadenas du siège », regrette Soumah.
Pour lui, « elle n’est plus avec nous, on est pas ensemble, on a pas organisé le congrès ensemble. Elle ne peut pas compter certains éléments là-bas qui ont parlé au nom de mon bureau exécutif et faire cela comme force de loi, alors que tout le monde sait que nous sommes régis par un texte juridique qui nous guide sur comment il faut organiser son congres ».
Le SG de l’autre faction du SLECG accuse dame Bah et son équipe d’avoir défoncé les portes du siège sis à Donka pour s’y installer. Ainsi, il annonce une deuxième plainte contre son adversaire.
« On est pas dans le même bord syndical. Elle appartient à l’USTG dirigée par Abdoulaye Camara et moi dans celle dont le secrétaire général est Abdoulaye Sow. Pourquoi elle peut faire son élection et venir casser mon bureau pour venir s’asseoir dans mon siège ? On va formuler une deuxième plainte contre Kadiatou Bah pour effraction de nos locaux. Rappelez-vous que notre première plainte est déjà en justice ».
Sur 117 congressistes, 116 ont voté pour Kadiatou Bah.
A suivre…
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org