Selon un rescapé de la tragédie, une trentaine de jeunes guinéens qui tentaient de rejoindre l’Europe ont péri en haute mer. Cette information a été confirmée par un membre de la famille d’une des victimes et le président de la délégation spéciale de la commune de Matam.
La plupart de ces jeunes étaient originaires de Bonfi, un quartier pauvre de la banlieue de Conakry abritant un port artisanal.
Selon plusieurs sources, ce réseau de trafic d’êtres humains s’étendait à travers la Guinée, le Sénégal et plusieurs autres pays limitrophes, mais que l’embarquement se déroulait au Sénégal. Au départ, plus d’une cinquantaine de personnes, dont une trentaine de Guinéens et des Ghanéens, ont quitté Bonfi.
Le président de la délégation spéciale de Matam, Badra Koné, et son équipe ont rendu visite à certaines familles endeuillées à Bonfi.
« Ce matin, à Bonfi, nous, membres de la Délégation Spéciale de Matam, dirigée par moi-même en tant que Président, avons rendu visite à des familles éprouvées par la perte de leurs enfants lors de tentatives de traversée vers l’Europe à partir du Sénégal.
Nous prions pour le repos éternel de ces âmes. Amen.
À ce stade, nous ne disposons pas d’informations précises sur cette tragédie.
Nos pensées et nos prières accompagnent les familles endeuillées, en particulier celles de Bonfi, qui sont les plus touchées par cette catastrophe.
Nous leur exprimons notre solidarité et notre soutien dans cette épreuve difficile.
Que les victimes reposent en paix.