Le garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright a animé un point de presse ce mercredi, 17 mai, 2023. C’est la salle de conférence du ministère dont il dirige qui a servi de cadre à cette rencontre avec les hommes de médias.
L’objectif était de se prononcer sur l’évolution des dossiers brûlants liés à la justice dont entre autres: les contours dans le procès des événements du 28 septembre; la libération sans procédure judiciaire de Oumar Sylla alias Foniké Menguè et cie…
D’entrée, Alphonse Charles Wright a rappelé qu’il » y a de cela à peu près deux semaines ou plus, que la justice guinéenne est sous les feux des projecteurs, où il y a un mode opérande savamment tissé visant à jeter de loplop sur le département de la justice. Et, c’est dans cette perspective que nous avons reçu la Fédération Internationale des Droits de l’Homme. Plusieurs sujets ont été débattus, et de par ces débats, nous nous sommes rendus compte par déduction qu’il y a des informations erronées qui ont été portées à leur connaissance. Donc, nous avons trouvé nécessaire de pouvoir éclairer la religion de l’opinion dans l’intérêt de la très bonne marche de l’appareil judiciaire dont nous ambitionnons du « top ».
Sur le budget qui couvre le procès des événements du 28 septembre, le ministre Charles a fait savoir que le procès du 28 septembre se fait sur la base de l’effort interne de la Guinée.
« Tirant la leçon du passé, on n’a désengagé tous les départements ministériels dans le cadre de la gestion des ressources pour garantir aux partenaires notre volonté de faire en sorte que les ressources soient gérées de manière transparente. C’est ce qui nous a conduit à mettre en place des arrêtés.
Le compte du procès du 28 septembre qui doit s’occuper du prime des avocats, des greffiers, de l’alimentation des détenus et autres, ce compte doit subir ce qu’on appelle des dépenses de sortie qui vont être ordonnées non pas par le ministre, mais par un coordinateur qui a la seule responsabilité de la gestion financière.
« A cet effet », poursuit-il « un montant total de 24 milliards 205 millions de francs guinéens a été mobilisé sur le budget national de développement. Ce montant logé dans 2 comptes dédiés au procès à la Banque centrale de la République de Guinée ne peut être retiré que par le seul coordinateur de la cellule de gestion, qui est ordonnateur de ce budget. Le premier compte destiné à l’indemnisation des victimes dispose de 11 milliards et le second destiné à l’organisation procès dispose de 13 milliards 105 millions », a martelé le numéro 1 de la justice, des droits de l’homme en Guinée.
A en croire Charles Wright, jusque-là, les partenaires n’ont pas manifesté la volonté d’assister financièrement la Guinée, sauf l’Autriche qui a apporté sa contribution à hauteur de 100 millions de francs guinéens. Quant à la contribution de la communauté internationale, rien n’a été reçu pour l’instant par l’Etat », a-t-il laissé entendre.
À suivre…
Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org
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