L’homme se nomme M’bemba Camara, domicilié au quartier Matam, dans la commune du même nom de la capitale guinéenne. Il a longtemps milité au sein du parti présidentiel avant de rendre le tablier au mois de janvier 2019 pour déposer sa valise à l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée), formation politique dirigée par Cellou Dalein Diallo.
Alors, tout serait parti du refus de cet ancien responsable du mouvement de soutien pour l’alternance de professeur Alpha Condé MOSAPAC de collaborer avec les forces spéciales, une unité délite de l’armée guinéenne dirigée par le colonel Mamady Doumbouya .
En effet, selon le témoignage du grand frère de M’bemba Camara, le nommé Moussa camara qui a contacté avenirguinee.org, son jeune frère a été contacté par le colonel Alia camara, chef des opérations du groupement des forces spéciales le mois de février 2020 pour son soutien dans le cadre de l’arrestation des militants de L’UFDG qui troublent l’ordre public lors des manifestations politiques sur les voies publiques à conakry.
À en croire aux propos de monsieur Moussa camara, depuis cette opposition de son jeune frère à travailler avec les éléments des forces spéciales pour identifier et arrêter des militants et sympathisants de l’union des forces démocratique de Guinée, ce dernier n’a cessé de recevoir des menaces parfois par des inconnus. Et tout cela s’est aggravé au lendemain de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 après les violences engendrées suite à l’autoproclamation du candidat de son parti comme vainqueur de ce scrutin. M’bemba Camara a plusieurs fois été convoqué à la police mais, il n’a pas voulu répondre au risque de se voir encore une nouvelle fois jeter en prison sans aucune forme de justice comme le 27 février 2020 il avait été arrêter à domicile et jeter en prison arbitrairement au bac3 avant même les dates prévues pour le double scrutin législatives et référendum tenu le 22 mars 2020, dont deux dates échouées par les revendications des collectifs des partis politiques d’oppositions en fusion avec les forces vives qui constituent la FNDC(front national pour la défense de la constitution) qui ont posé comme condition de reprise de dialogues la libération de tous les prisonniers arrêter à cause des manifestations et les arrestations arbitraires. Sous cette pression et la médiation de la cedeao et ua, il a été libérer après 2 semaines de tortures pour lui estorquer des aveux. c’est le cas pour la plupart des partisans de l’UFDG en ce moment. La rédaction de Avenirguinee a tenté de rentrer en contact avec le principal concerné pour en savoir davantage mais, on apprend auprès de sa famille qu’il a fui pour se rendre dans son village à kindia ville située à 135km à l’est de la capitale Conakry. D’où il a coupé tout contact avec ses proches et qu’il tenterait même de se rendre en Libye pour rejoindre l’Europe comme le font actuellement des milliers de jeunes africains . Il faut dire qu’aujourd’hui il est risqué voire même dangereux pour les jeunes guinéens de faire la politique surtout du côté de l’opposition.
Depuis la présidentielle du 18 octobre 2020, les prisons et autres centres de détention sont remplis par des militants et responsables de l’UFDG principale formation politique de l’opposition au régime de monsieur Alpha conde. C’est le cas notamment de Ousmane Gaoul Diallo, responsable de la communication du parti, Ibrahima Cherif Bah vice -président du parti , Abdoulaye Bah ancien maire de kindia , Étienne Soropogui, et Roger Bamba mort en prison. Toutes ces arrestations ont eu lieu juste après l’auto proclamation de Cellou Dalein Diallo. Le président du parti lui-même est presque en prison après plusieurs jours passés en résidence surveillée et tout le périmètre de son domicile était bloqué.
Après cette période de bouclage de son domicile, il lui a été interdit de sortir du pays, y compris la plupart de ses proches et membres de famille.
Ousmane Camara