Le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, s’est exprimé récemment sur la durée incertaine de la transition actuelle en Guinée. Ses propos ont mis en lumière la nature flexible et conditionnelle de cette période transitoire, loin de toute rigidité temporelle.
Le ministre Gaoual Diallo a souligné que la durée de la transition dépendra des actions entreprises et des circonstances. Il a insisté sur le fait qu’aucune durée fixe n’a été établie, laissant entendre que la fin de cette période sera dictée par les progrès réalisés plutôt que par une échéance préétablie.
« La transition n’a pas de durée pour dire que c’est inscrit dans le marbre que ça va durer 5 jours, 6 jours. Ce sont les actes qui vont déterminer sa durée… », dit-il.
Le ministre a évoqué par la suite l’éventualité de situations imprévues ou catastrophiques pouvant nécessiter l’attention totale du gouvernement. Dans de tels cas, le processus de la transition pourrait être réévalué, voire prolongé, laisse entendre le ministre.
« Si une situation catastrophique se posait qui nécessite l’attention de tout le Gouvernement mais on oublierait le RAVEC là-bas, on ne parlerait même pas de durée. Donc, il faut que les gens comprennent que le RAVEC est un processus. Le jour qu’il prendra fin, les Guinéens auront leur fichier d’état civil. On n’a pas besoin de dire ‘’c’est demain ou après-demain’’. (…) Il n’y a pas de durée fixée », a-t-il ajouté.
Plus loin, le porte-parole du gouvernement a admis que les prévisions initiales de 24 mois pour certaines réalisations se sont révélées optimistes face aux réalités et aux contingences rencontrées. « Nous avions pensé qu’il était possible de faire un certain nombre de choses pendant 24 mois, le temps nous a montré que non ce n’était pas évident. D’autres contingences sont venues empêcher cela ».
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org