À Cotonou, où s’est déroulé le tournoi de TIR-À-L’ARC, en sa 12ème édition pour la Zone Ouest et Afrique Centrale, notre pays, à travers sa Fédération, dirigée par Madame Sylla Aïssatou Thiam, s’est fait le devoir d’honorer ses fils. Ils étaient 10 pays à prendre part, qualificatif pour le Championnat d’Afrique de TIR-À-L’ARC, prévu au mois de novembre prochain en Afrique du Sud, avant les (JO) de 2024.
Avec un total de (6) athlètes, convoqués à l’issue de la phase finale, pour faire le voyage du (Cotonou), la Guinée s’en est sortie avec 7 médailles (1) en Or (5) en argent et (1) en bronze. Rencontré ce lundi, à Conakry, le directeur technique de la Fédération Guinéenne de TIR-À-L’ARC, Hamza Komano, s’est prêté à nos questions pour évoquer leurs aventures.
Interrogé, Hamza Komano a entamé sa communication en ces termes : « c’est un sentiment de satisfaction. Moi, personnellement, en tant que directeur technique, je suis vraiment content et fier des jeunes. Parce qu’ils ont répondu à l’attente de la Fédération. Notre objectif, c’était d’aller remporter la médaille d’Or, pas autre chose si ce n’est pas la médaille d’Or. Donc, nous avons remporté cette médaille d’Or, à notre niveau c’est une satisfaction », s’est réjoui le directeur technique !
Dressant le bilan de leur participation à cette compétition, il soutient qu’il est positif.
« En plus des 7 médailles, y’a la qualification au Championnat d’Afrique qui est octroyé. Donc, c’est chose qui n’a pas été fait depuis que notre fédération a été créée, nous avons participé au Championnat d’Afrique des jeunes. Mais, le championnat d’Afrique Senior, c’est une première. >>
Sur les enseignements tirés, après un parcours remarquable, il s’exprime : « Bien que, y’a eu des victoires, nous savons aussi que y’a du travail qui reste à faire. Le Championnat d’Afrique n’est pas comme par exemple le tournoi zonal. Le Championnat d’Afrique c’est les meilleurs du continent africain qui vont se retrouver. >> Poursuivant << Ce tournoi est qualificatif pour les jeux olympiques. Donc, vous voyez les enjeux et défis qui sont à relever. Avec les jeunes, nous allons nous retrouver à la direction technique, pour tirer les leçons de ce tournoi et faire un nouveau plan de travail pour pouvoir permettre à nos athlètes de briller au Championnat d’Afrique aussi ».
7 médailles en poche, malgré le manque du championnat, Hamza Komano s’est montré plutôt confiant : << On n’a pas eu le championnat, c’est vrai. Et, cela est dû à plusieurs facteurs internes et externes bien-sûr de la fédération. Mais, qu’à cela ne tienne, nous avons déployer des techniciens dans des différentes zones où le TIR-À-L’ARC est pratiquer. Ils ont fait la sélection, la pré-sélection et nous avons la sélection finale devant vous, c’est à l’issue de cette sélection finale là qu’on a retenu ces (6) athlètes.
C’est vrai quand-même, aucune fédération ne peut se vanter qu’elle peut se développer sans compétition sur le plan national. Nous sommes en train de travailler, la fédération va se retrouver. En tout cas ce problème a été soulevé là-bas, parce qu’on avait compris que les jeunes étaient là ils manquaient de compétition cela aussi a eu d’impacts sur la performance des jeunes mais, ils se sont en sorties ».
À propos des préparatifs, en prélude au Championnat d’Afrique << Pour nous, les préparatifs ont déjà commencé très longtemps. L’étape du Cotonou, c’était l’étape test pour nous, pour voir jusqu’à quel niveau sont nos athlètes. Parce que, la compétition, ce n’est pas à la veille qu’il faut commencer à préparer. Non seulement, que ça soit la Turquie le TIZOCATA, ce sont des étapes préparatoires. Et, l’objectif, c’est la qualification aux jeux olympiques », martèle Hamza Komano.
Pour ne pas vous mentir, poursuit-il, « je n’ai pas une idée sur le Championnat d’Afrique. On a jamais participé à cette compétition, vous savez c’est quand vous participez à un évènement vous tirez les leçons, vous savez à quoi vous attendre. Mais, je vous dirai aussi que » Oui « , parce que déjà la plupart des adversaires qui vont se retrouver là-bas on les a déjà rencontrés.
L’objectif sportif que j’ai, personnellement vis-à-vis de mes athlètes, c’est de réaliser les 610 points. Ce sont ces points qui les qualifient pour les jeux olympiques, ce n’est pas les médailles. Chez nous actuelle, ce n’est pas la médaille qui qualifie un athlète aux jeux olympiques. Y’a un score minimal qu’il faut réaliser, chez les filles, c’est 610 points, chez les garçons, 640 points.
Au niveau de la fédération, nous avons déjà les athlètes, nous continuons la préparation. Et, nous allons trouver les matériels nécessaires leur permettant de participer à cette compétition. Maintenant, c’est sur plan administratif qui nous reste. Parce que, je sors du bureau du directeur national. Quand je l’ai parlé de ce dossier, il m’a montré une note circulaire qui a été signée depuis le 1er septembre, pendant que nous on était à Cotonou. Disant que, pour toute mission, qu’il faut déposer avant 60 jours. Je l’ai fait comprendre, c’est vrai mais, nous, c’est une qualification, pas une invitation ».
Pour finir, « C’est le lieu de demander au ministre des sports, de revoir cette situation. Parce qu’ils ont dit 60 jours. Mais, nous on est qualifié, si on ne participe pas y’a des pénalités que la Guinée va payer. Pourquoi payer les pénalités pendant qu’on peut faire participer nos athlètes. Et, ce n’est pas de notre volonté, même le délai d’inscription des athlètes c’est fermé. Mais, ils l’ont ouvert uniquement pour notre zone et ce délai aussi expire le 15 septembre »
Alsény Savané pour avenirguinee.net
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