Dans une cérémonie tenue ce mardi, le CNT a lancé officiellement le symposium sur le constitutionnalisme en République de Guinée. Il va permettre aux conseillers du l’organe législatif d’élaborer une nouvelle constitution.
Interrogé ce mercredi, le coordinateur national par intérim de la MAOG a son analyse en ces termes : » Nous sommes en transition et, être en transition, ça voudrait dire que la constitution a été suspendue; la constitution qui a permis au président Alpha Condé de faire un 3eme mandat, dès la prise du pouvoir par le CNRD cette constitution a été suspendue . Alors comme il est de nature dans les transitions, la base fondamentale pour un retour à l’ordre constitutionnel, c’est l’adoption d’une nouvelle constitution . Donc, ceux qui sont en train de dire que ce ne pas nécessaire d’adopter une nouvelle constitution, je crois qu’ils sont en train de se tromper », a-t-il dit.
En ce qui concerne l’idée de l’organisation de ce symposium, il indiquera que » ce symposium permet de faire appel aux personnes ressources scientifiques , aux historiens, aux juristes sociologues, les philosophes pour faire un exposé sur l’historique des constitutions en Guinée et de faire l’exposer sur l’historique de la constitution en Guinée et dans le monde . Cela permet également aux sociologues philosophes de faire l’analyse sur la constitution, ça permet de faire le recours aux juges des spécialistes des questions constitutionnelles parce que ce sont eux qui maîtrisent tous les paramètres et discutent pour faire des propositions . Vous savez le problème en Guinée, ce que les constitutions ne tiennent pas compte de ses facteurs la… c’est vraiment une très bonne initiative et qui mérite d’être soutenue », a-t-il souligné.
Plus loin, sur le genre de constitution, cet activiste laisse entendre que » Le genre de constitution que nous souhaitons, c’est une constitution qui va résister au temps et à la tentation des homme. C’est ça la préoccupation fondamentale. Si nous voyons antérieurement, Les constitutions ne sont pas appliquées, c’est parce qu’on a vraiment pas eu la chance de voir les hommes d’honneurs qui peuvent résister à toutes les tentations . Et la constitution a elle seule n’a aucun problèmes mais se sont les hommes qui modifient notre constitution et cette nouvelle constitution nous souhaitons qu’ on mette un accent particulier sur la promotion des langues maternelles . C’est vraiment une priorité pour nous parce que , nous estimons qu’aucun pays du monde ne peut se développer sans la promotion de ses langues maternelles « dit il le coordinateur . Mais, ce que les gens doivent savoir, la constitution, il n’y pas pas de rétroactivité . La rétroactivité cela veut dire que cette constitution qu’on a en train d’adopter est faite pour le future c’est à dire juste après le retours à l’ordre constitutionnelle nous sommes en période exceptionnelle donc on va dire à tout le monde de se présenter quelque soit leur âges mais après l’adoption de la nouvelle constitution c’est la quelle va être appliquée . donc on ne souhaite pas qu’un parti politique soit écarte » a laisser entendre .
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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