Dans un communiqué diffusé tard dans la nuit du 7 au 8 janvier 2024, le gouvernement guinéen a annoncé la suspension des cours dans tout le pays jusqu’au 14 janvier prochain, en réaction à la crise post-incendie du dépôt central de carburant.
Michel Pépé Balamou, secrétaire général du Syndicat National de l’Éducation (SNE), partage ses analyses lors d’une interview avec notre rédaction ce lundi 8 janvier.
Selon lui, « nous savions en amont tiré la sonnette d’alarmes, mais nous n’avons pas été écoutés. (…) La gouvernance scolaire par tâtonnement n’arrange pas notre école », dit-il d’entrée.
Ensuite, Il souligné que le manque de consultation des partenaires sociaux, avant de critiquer l’improvisation dans la gestion de la crise éducative. « L’improvisation, c’est le pilotage à vue. (…) On était en congé de Noël, on a anticipé les congés, mais nous partenaires sociaux (…) n’avons pas été associés à la prise des décisions. ».
Plus loin, le syndicaliste pointe du doigt l’absence de concertation, suggérant par la suite une meilleure gestion des crises éducatives.
En termes de solutions, Michel Pépé Balamou propose le réaménagement du calendrier scolaire, la suppression des compositions du premier trimestre, et la réaffectation des heures de matières auxiliaires aux matières de spécialité.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org