Le Collectif pour la Défense du Football Guinéen, en abrégé CDFG, a vu jour ce vendredi, à travers une conférence de presse. Cette première activité s’est tenue au siège du comité olympique. À en croire les membres, l’objectif n’est pas de s’opposer aux autres mais, faire en sorte que le football sorte de l’ornière.
Contrairement à la Communauté du Football Guinéen, appelée (G47), qui a rejeté les nouveaux statuts. Cette nouvelle structure dit vouloir afficher sa volonté d’adhérer en faveur des statuts proposés par le Conor. Et, face aux médias, les membres du collectif ont eu du temps pour aborder plusieurs points.
S’agissant du vote par poste ou par liste, Ibrahima Marco a préféré se montrer très méfiant : << Quand nous prendrons le volet vote par liste ou par poste, on va s’asseoir, on fera le bilan. Nous, nous pensons que cette liste par personne nous a amené à deux Conor. C’est ce que nous pensons, peut-être qu’on a pas bien compris ils ont d’autres arguments pour nous convaincre à rallier cette position. Nous, nous sommes ouverts >>, dit-il.
À propos des articles intangibles, Marco Bah explique, << Vous avez l’article (76) qui aujourd’hui est devenu une sorte de parole publique dans le football. Publiez vos finances. Aujourd’hui, si vous voulez connaître le salaire de Gianni Infantino, allez sur le site de la FIFA, pour Samoura, allez sur le même site. Qu’est-ce qu’on exige des associations nationales ? C’est de publier les salaires, les dépenses et toutes les finances que la FIFA envoie qui sont liées à l’association >>, insiste le coordinateur principal.
Interpellé sur la disparition des ligues en région, Ibrahima Marco Bah a mentionné que, << Pour l’intérêt du football, on est pas en train de les exclure du football. C’est des acteurs du football parce qu’ils ont toujours été là. Ils sont libres de se représenter aux nouvelles élections pour être élus. Nous demandons qu’il n’y ait pas de droit de vote pour ces présidents de ligues. Nous, c’est ce qu’on propose. Mais, les statuts de la Feguifoot, dans la nouvelle formule, proposent purement et simplement qu’ils soient démembrements de la fédération. C’est-à-dire qu’ils soient des salariés >>.
Sur les trois mandats proposés, comme à la FIFA, N’Famara Bangoura, : << Nous avons estimé qu’avec trois mandats, le président qui sera élu avec son équipe qu’ils pourront faire tout ce qu’il veut dans le cadre du règlement du football. Partout dans le monde, c’est comme ça que ça se passe avec trois mandats pour un président et l’ensemble de son équipe. Donc, on ne peut pas mettre la Guinée en marge de tout cela. Parce que tout ce que nous faisons aujourd’hui il faut faire référence à la FIFA. Nous pensons que les trois mandats que le président qui sera élu avec des membres de son équipe pourront brillamment aller au bout de leurs objectifs qui leurs sont assignés >>.
Interrogé sur la composition du collectif, N’famara Bangoura répond : << Nous, au niveau du collectif, nous estimons que pour le moment le nombre nous importe peu. Chez nous, c’est la qualité et non la quantité. Et, quand vous faites allusion de l’autre côté, c’est un faux débat. On parle de G47. Mais, nous estimons que ça appartient au passé. L’affaire de G47, c’est un faux débat. C’est pourquoi chez nous le nombre importe peu >>.
Et, d’ajouter : << Nous estimons qu’à partir du moment qu’on a mis en place ce collectif, que les autres viendront avec nous. Ils savent que nous défendons les clubs. Tout le monde le sait dans le passé, le problème de ce football en majorité c’est les ligues régionales qui sont à la base. Pourtant elles ne fonctionnent pas dans les conditions normales. Imaginez-vous, dans chaque région y’a les clubs mais, on ne voit rien. C’est quand il s’agit d’élection que vous voyez ces présidents des ligues venir voter. Nous, nous voulons mettre fin à tout cela >>, martèle N’Famara.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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