Le stade Général Lansana Conté de Nongo, sous l’autorité du groupe SAM-GBM, va enfin répondre aux exigences de la CAF après avoir été récupéré pour être rénové. Et, suite à sa remise aux entreprises choisies pour sa rénovation, les autorités comptent aller au bout de l’objectif à travers le ministre de la jeunesse et des sports.
Rencontré ce mercredi, Mamadi Kourouma, DG des infrastructures a expliqué le choix des entreprises engagées pour l’exécution des travaux.
» Le code de marché public prévoit trois types de passation légalement: Il y a l’appel d’offre ouvert, il y a l’appel d’offre restreint, il y a ce qu’on appelle entente directe, c’est encadré par la loi. Comme vous savez, on est coincé par le temps, par toute sorte de pression. En se lançant dans un appel ouvert, on allait faire un an presque de processus. Donc, on est passé par un appel restreint où on a choisi parmi un certain nombre d’entreprises qui étaient déjà sur place. Et, qui avaient l’avantage de travailler sur le dossier. Le stade de Nongo était un site de la CAN (2025). On a prévu (7) au lieu de 6 stades comme l’a dit la CAF. Nous, on a prévu (7) stades, c’est-à-dire 6 nouveaux parce qu’il fallait (6) nouveaux avec au moins 2 stades de 50.000 places, c’était alors le stade de Nongo et celui de Ensoumania. Donc, on est passé par une entreprise qui était en concurrence. Sur cette base là qu’on a choisi c’est ce qu’on appelle appel d’offre restreint >>, dit le directeur du département.
À propos de l’état des lieux, le directeur a préféré se réjouir de l’effort de SAM-GBM : << Ce n’était pas lamentable parce qu’il y a un an, on a joué contre le Malawi. Et, le stade a été homologué. Ce que les gens doivent savoir, le stade date depuis 2005-2006, les études ont été faites en (2) phases finies en 2010 à 70%, l’État devrait prendre 30%, c’est-ce que l’État n’a pas fait. On était obligé encore d’aller vers la Chine pour faire une deuxième convention. Et, avec tout ça, on était pas homologué >>.
Sur la même lancée, il dira que << l’État est parti vers un partenaire qui est SAM-GBM qui a eu quand-même la prouesse de mettre dans les normes, ce qui nous a permis de jouer parce qu’il a été homologué. C’est pourquoi on parle d’approbation et non d’homologation. On a trouvé un stade qui n’était pas homologué. Tout est à refaire là-bas, il n’y a pas un compartiment qu’on ne va pas toucher. Et, ce qu’on ne va pas toucher seulement, c’est la structure. On va reprendre le génie civil, on va refaire le gradin, on va faire venir (48) mille sièges individuels avec toutes les garanties >>, explique Mamadi Kourouma.
Interrogé sur les priorités, à propos des exigences de la CAF, M. Kourouma répond ainsi: << Au niveau de la CAF, les stades sont classés: Il y a la catégorie numéro (1), la catégorie numéro (4). Catégorie (4) c’est le sommet, ça peut organiser toutes les compétitions. Pour ne pas qu’on nous surprenne à chaque fois, on a opté pour la catégorie (4). Par contre, le stade 28 septembre, on a opté pour (3), c’est la coupe d’Afrique des moins de 23 ans, de 16 ans, la coupe d’Afrique des femmes, les compétitions interclubs (CAF) etc… on a opté pour un stade de catégorie (4) et un stade de catégorie (3) >>, précise-t-il.
S’exprimant sur la rénovation, souligne que << pour cette première phase, c’est (7) mois. Les travaux de génie civil, le bâtiment, le gradin avec une partie l’aménagement extérieur, le parking, le VIP, VVIP c’est (7) mois. La pelouse dure 5 mois et c’est simultanément. Ce que la CAF exige maintenant, si on fait, on peut jouer. C’est la pelouse, les sièges et l’aménagement extérieur. Le coût, on ne saurait le dire pour le moment. Ce que les gens doivent savoir, on fait en deux phases. Il ne faut pas que l’on spécule sur les prix, c’est pas trop important >>.
À suivre….
625-21-04-05