Âgée de 19 ans, Bountouraby Camara, tailleur de profession, est souffrante il y a 5 mois de l’insuffisance rénale. Une maladie qui la ronge et l’immobile depuis plusieurs mois.
D’un père cultivateur , Bountouraby Camara se trouve dans des conditions extrêmement difficiles. Toutes les démarches menées par ses parents pour trouver de l’aide afin que leur fille soit sauvée, sont restées sans suite.
Fondant en larmes, la fille arrivait à peine à s’exprimer au micro d’avenirguinee.org.
» Je ne sais pas comment j’ai été atteinte de cette maladie. Je n’urine pas bien actuellement, les médecins m’ont dit que c’est une maladie qu’on peut soigner mais pas en Guinée. Mes parents n’ont pas l’argent pour m’envoyer à l’extérieur. Je veux que les autorités et les personnes de bonne volonté m’aident pour que cette maladie s’éloigne de moi. Sinon, je vais mourir. Je ne veux pas perdre ma vie dans cet état », dit-elle.
Poursuivant, » l’argent que mes parents avaient, ils ont tout dépensé pour ma maladie. Les médecins demandent 2.000.000fg pour placer l’appareil sur moi. Pourtant je ne veux pas rester à l’hôpital, ni qu’on branche les appareils sur moi, je veux juste que je sois guérie ».
Ayant tapé toutes les portes sans suite, le père de Bountouraby souhaite l’aide de l’État et des bonnes volontés.
» Ma fille est malade. Elle est venue à Conakry pour apprendre un métier, cette maladie a débuté par les maux de tête. Ainsi, elle est partie auprès de nous pour trouver des médicaments, on avait beaucoup dépensé là-bas mais, on n’a pas trouvé de solution. Dans ça, la toux aussi s’est présentée. On l’a envoyée à Conakry directement à l’hôpital de Matam, elle a été consultée, ils ont dit qu’elle souffre de la tuberculose. Nous avons suivi le traitement de la tuberculose mais, ça n’allait toujours pas. Elle ne pouvait pas s’asseoir ni dormir, encore moins s’arrêter.
Nous sommes partis à Donka, c’est le docteur Aminata qui nous a accueilli, elle nous a donné tous les détails sur la maladie. Selon elle, on peut soigner cette maladie mais pas en Guinée sauf en Tunisie ou en France. Arrivée là-bas, ils doivent changer de reins. Les médecins disent de brancher l’appareil sur ma fille pour que chaque semaine, qu’on nettoie son sang, nous n’avons pas d’argent. C’est pour cela que nous lançons un appel à l’endroit des autorités pour qu’elles puissent nous aider », a-t-il déclaré.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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