De retour au pays après deux ans d’absence, le président du PLP, Laye Souleymane Diallo a présidé le week-end dernier l’assemblée générale de son parti dont le siège se trouve dans la commune de Matoto. En face de ses militants, il s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité.
D’entrée, le candidat malheureux à la présidentielle de 2020 a sonné la mobilisation à l’endroit de ses militants et sympathisants.
» Mon retour n’est pas soudain, d’abord la Guinée c’est chez moi, mon pays d’adoption. C’est le Cameroun qui est mon pays d’accueil. Il faut prendre des contacts avec les militants à la base pour essayer de remporter les prochaines échéances qui vont bientôt commencer. Donc, il fallait que je vienne m’adresser aux militants à travers cette assemblée générale afin d’appeler tous les militants à resserrer les rangs et à reprendre des activités politiques sur le terrain « , lance le leader politique.
S’exprimant sur l’an 2 du CNRD au pouvoir, le président du PLP livre sa lecture en ces termes : » le pays bouge, ça avance, Conakry a changé un peu, en tout cas à voir quelques réalisations. Aujourd’hui, le colonel Mamadi Doumbouya est entrain de faire ce qu’il peut « .
Concernant les manifestations projetées par les FVN, Laye Souleymane Diallo comme par dire qu’il n’est « ni du côté des FVN qui jettent des pierres, ni du côté de CNRD. Je suis du côté de la paix et de la stabilité. Ainsi, je prône la paix et la stabilité parce qu’il n’est pas opportun d’organiser des manifestations encore pouvant aboutir à un désastre humain …Je ne vois aucune raison pour laquelle on doit organiser une manifestation ou on peut faire sortir les gens a manifester. D’abord, nous sommes dans un pays en voie de développement, et donc on a besoin de garder ces acquis chèrement trouvés par le gouvernement. Alors, si on sort dehors, on manifeste, on détruit ces acquis-là pour recommencer à zéro, nous allons continuer dans une perpétuelle pauvreté » laisse entendre le leader du PLP.
Et de poursuivre, « tout ce que je peux dire à la population, c’est de se calmer. Nous sommes dans une phase de transition, la période a été définie, il n’est pas opportun de créer des manifestations ».
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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