Sit in d’un groupe de femmes à Kaloum. À l’occasion de la Journé Internationale des Droits de la Femme, des ONGs réclament justice pour Mariam bobo. Cette jeune dame est victime de violence pour avoir refusé les avances de son bourreau. Le présumé accusé dans cette affaire est un libanais vivant en Guinée.
Ce mardi, plusieurs activistes sont descendues dans la rue pour protester contre le silence des autorités et réclamer justice.
Interrogée sur ce Sit in d’un groupe de femmes, Hélène Toukara, initiatrice du Mouvement est revenue l’objectif.
« Nous manifestons parce que ce n’est pas une fête où les femmes doivent porter les uniformes pour venir se réjouir. Mais, c’est un moment opportun de nous rassembler, mettre les points sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Parce qu’on ne peut pas fêter pendant que nos mamans, nos sœurs sont couchées à l’hôpital par suite de violences et d’autres à la morgue », déplore-t-elle.
Et d’ajouter : » Mariam Bobo a été percutée par un libanais qui a une grosse moto. Le gars lui a demandé son numéro et dès qu’elle a refusé, il a pris sa grosse moto et l’a percutée. On peut considérer ça comme une tentative de meurtre. Elle a porté plainte à l’OPROGEM mais, apparemment, le libanais a des relations à la présidence. Donc, ils ont bafoué le cas. On ne peut pas accepter cela, il faut que justice soit rendue ».
Il faut rappeler que ces dernières années, les violences faites aux femmes ont conduit à d’énormes situations déplorables. Le cas de M’mah Sylla en est une parfaite illustration. Cette jeune dame, violée par ses médecins traitants, a ensuite succombé après plusieurs interventions chirurgicales qu’elle a subies de ses bourreaux.
À cette protestation, Ces femmes et jeunes filles activistes de la société civile réaffirment leur détermination à protester contre toutes formes de violences exercées sur les femmes.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.net
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