En prélude aux travaux du congrès pour la mise en place de la coordination nationale: Sécurité-Santé au travail et environnement en Guinée, prévus du 05 au 08 septembre 2023, la CNTG, USTG, ONSLG en collaboration avec la PANASS et l’IAPRP a organisé ce vendredi, 1 septembre, un atelier de renforcement des capacités à Conakry. Cette rencontre a connu la participation de plusieurs syndicalistes et experts nationaux et internationaux.
Dans son intervention, le Directeur de la prévention au niveau de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale, Henry Victor Bangoura est revenu sur l’objectif de cette formation.
» Il y a le panafricain de la santé-sécurité au travail, qui est là dans le cadre du congrès sur la santé et sécurité au travail, dans les mines et carrières. Donc, en marge les travaux de ce congrès, il a jugé opportun de mettre en place une intersyndicale santé et sécurité au travail en Guinée. Alors, c’est ce qui explique aujourd’hui la tenue de cet atelier dans nos locaux. Vous savez la Guinée a ratifiée toutes les conventions fondamentales de l’organisation internationale de travail, dans le domaine de santé sécurité au travail et, à l’heure actuelle, un code de travail est en train de se mettre en place, le code de sécurité sociale est aussi en cours pour l’adapter aux nouvelles règles du pays « , a-t-il expliqué.
Parlant des attentes, M. Bangoura a fait savoir que c’est l’élaboration d’une charte syndicale pour la santé sécurité en République de Guinée. Ainsi, il a précisé que dans le domaine du travail, » le Syndicat est incontournable, c’est le relais de l’administration publique, pour inculquer la culture de santé sécurité au travail au niveau des travailleurs. C’est pourquoi, dit-il, aujourd’hui, sur le continent, le coordinateur de la santé sécurité et travail des centrales syndicalistes est là, pour parrainer cet évènement » .
Dans sa prise de parole, le coordinateur général de la panafricaine de la santé sécurité a expliqué dans son exposé la définition de l’intersyndicale, ses activités et son organisation.
« C’est une commission technique des centrales syndicalistes en matière de santé sécurité au travail. Mais, dans l’élaboration de leurs activités, pour ne pas qu’ils confondent avec une autre organisation, ils doivent se fonder sur l’ensemble de syndicats de base et chaque syndicat de base, doit nommer un responsable en santé sécurité au travail, de tel sorte que, toutes les conditions de travail de l’entreprise remonte jusqu’à la centrale, pour que cela soit traité au conseil national du dialogue social. C’est ça l’objectif principal. Ce n’est pas une nouvelle organisation mais, ils sont des experts pour les confédérations syndicalistes qui existent déjà. Le but de cette rencontre, le BIT et les caisses de sécurité sociale de l’Afrique francophone ont demandé une certaine action de la synergie, pour que l’action de la caisse soit prise en compte dans les organisations syndicalistes au niveau des travailleurs, afin qu’ils soient les meilleurs relais pour atteindre les travailleurs. Pour ne pas avoir plusieurs interlocuteurs, on a demandé les organisations de fédérer leurs efforts en une seule organisation, qu’on appelle santé sécurité au travail, qui permet de discuter avec toutes les autorités, aussi bien de la caisse, du BIT, de l’organisation internationale du travail, de l’organisation mondiale de santé, et surtout toutes les autres organisations africaines… ».
Dans ses mots de clôture, le représentant du ministre du travail et de la fonction publique, Dr Alhousseine Yansané a salué la mise en place de cette intersyndicale qui, selon lui, a la mission d’appui pour le gouvernement.
» Au nom du ministre du travail de la fonction publique, les remerciements vont tout d’abord aux participants et les experts ici présents. Nous vous assurons l’accompagnement du département du travail et de la fonction publique dans la mise en oeuvre de vos actions respectives . Je réitère que la mise en place de cette intersyndicale est un appui fort dans la mise en oeuvre de la politique nationale de la sécurité santé au travail sur le lieu du travail. Elle va aussi permettre une meilleurs coordination des actions dans les entreprises » dit-il .
Enfin, il a demandé à la nouvelle équipe de redoubler d’efforts . » À la nouvelle équipe dirigeante je vous demande de redoubler d’efforts dans l’accomplissement de leur mission » .
12 pays sont annoncés au compte de ce congrès vivement attendu afin d’évaluer la situation de la santé et sécurité au travail en République de Guinée.
Cet atelier d’une journée s’est clôturé par l’élection de Tamba Abel Bourouno au poste de coordinateur général.
Ibrahim Sory Camara pour avenirguinee.org