Après un parcours abouti, lors de la 3èm et 4ème journées des éliminatoires de la Can 2023, le sélectionneur de la Guinée, Kaba Diawara, poursuit ses préparatifs à l’étranger dans le but de construire une équipe compétitive. Avec l’objectif de se qualifier à la prochaine CAN, prévue sur le sol Ivoirien, Kaba Diawara ne perd pas de vue sur les chantiers à réaliser.
Invité ce vendredi, dans l’émission J moins 1, sur les antennes de Canal+, le sélectionneur guinéen est revenu sur plusieurs points.
Critiqué pour son système 5-3-2, suite à sa nomination, Kaba Diawara répond en ces termes << Tout le monde l’a dit, 5-3-2. C’était pas ça. Au fait, c’était 3-5-2. En Guinée, on a un joueur qui est Issiaga Sylla, il joue à Montpellier, il a longtemps joué à Toulouse. Ce n’est pas un latéral, c’est un ailier pratiquement. Et, comme j’ai eu des problèmes avec François par rapport à son positionnement, par rapport à 2 ou 3 problèmes qu’on a eu en amont. Donc, on avait plus d’ailier alors que la Guinée a fabriqué des joueurs, on a eu Fodé Mansaré, Ibrahima Traoré. On avait plus ce style de joueur >>, dit-il.
Sur la même lancée, << On a décidé en amont de changer ce système. Mais, je l’ai pas fait seul, je l’ai fait avec mon staff en premier temps. Et, surtout avec mes joueurs qui jouent pour beaucoup dans ce système en club pour moi c’était clair. Mais, en Guinée, on est sur le 4-4-3, on dit même le 4-4-3 guinéen tellement c’est ancré dans nos mentalités. Et, je me suis fait critiqué beaucoup beaucoup >>.
Interrogé sur le retour de son attaquant, François Kamano, Kaba dira << À un moment donné, il y a des soucis d’ordres, c’est pas la discipline. François Kamano ne faisait pas la compréhension du rôle que j’attendais de lui, des efforts sur le plan définitif. Et, il fallait qu’il nourrisse un peu. J’avais un vrai problème avec lui, c’est l’un des préférés depuis longtemps, il le sait. On a pas coupé le contact. Il y a pas d’égo >>, martèle Kaba Diawara.
À propos des binationaux, à l’image de Mouctar Diakaby, Mohamed Bayo, Barry Thierno, l’ancien attaquant du Syli s’est montré très heureux << C’est vrai, ce n’est pas facile. Parce que les gars ils sont nés en Espagne, en France ou ailleurs, de les convaincre de laisser leurs pays où ils sont nés pour venir jouer dans un pays qu’ils ne connaissent pas. Ils ont juste l’origine des parents. Moi, je connais parce que je suis le premier binational en Guinée. Je sais ce que ça m’a coûté >>, explique le sélectionneur.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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