Pour raison de quorum, sous la houlette de la commission électorale, le congrès électif de la (Féguifoot) a été finalement annulé. Après cette décision, malgré les efforts fournis pour une sortie de crise à cet effet, la Guinée pourrait se retrouver dans d’autres situations.
À partir du 30 novembre, le secrétaire général prendra les rênes de la Féguifoot en attendant la décision finale de la (FIFA), s’agissant de la marche à suivre pour le pays pour s’en sortir. Moustapha Bokoum, président de la commission électorale de recours de la Féguifoot, s’est exprimé sur plusieurs points chez nos confrères de Djoma FM.
Interrogé sur les griefs de G47, qui veut la révocation de son bureau, Moustapha Bokoum répond avec fermeté : « C’est une propagande. C’est la conséquence de l’amertume. Moi, je comprends. Nous sommes entre guinéens, il faudrait qu’on apprenne en Guinée à perdre avec élégance. J’ai le sentiment que le fait qu’un grand homme soit tombé a frustré. On n’est jamais un bon perdant. Je crois que c’est un syndrome mais c’est à nous peut-être de rectifier le tir », dit-il.
S’agissant de la liste de Bouba Sampil, qui a été contestée, Moustapha Bokoum se veut être clair : « selon l’article 11 du code électoral, la commission électorale de recours ne se saisit pas d’office. Elle est saisie, il n’y a pas d’auto-saisi. Nous avons été saisis le 16 novembre, c’était un vendredi, par Mr Abdoul Ahmadou Touré. J’aurai entendu dire, parce qu’en Guinée, tout le monde peut analyser le droit même si on n’est pas aller à la faculté de droit. C’est extrêmement grave », déplore le président Bokoum.
Poursuivant, Monsieur Bokoum estime que : « la commission électorale de recours examine une requête qui lui a été déposée. L’article (13) point (1) : les éventuelles recours dûment motivées sont envoyées par courrier recommandé ou déposé contre accusé de réception au secrétariat général de la fédération guinéenne de football dans un délai de 3 jours ouvrables après réception de la décision de la commission électorale », précise le président.
Sur le cas de Bouba Sampil, candidature décriée pour avoir été condamné, Monsieur Bokoum persiste : « Dès lors que la commission électorale n’a pas été saisie, ça veut dire qu’il n’y avait pas opportunité chez elle à demander à la commission électorale de lui renvoyer les documents liés à Bouba Sampil », martèle Moustapha Bokoum.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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