Bientôt une semaine que les réseaux sociaux sont restreints en République de Guinée. Jusque-là, aucune communication ni de l’Autorité de régulation des Postes et télécommunications (ARPT), encore moins du gouvernement.
Hommes politiques, activistes de la société civile et citoyens, chacun se pose des questions sur les raisons de cette restriction. Ibrahima Sory Diallo, leader du parti ADC-BOC, s’est exprimé à propos au cours d’un long entretien qu’il a accordé jeudi à la rédaction d’avenirguinee.org.
D’entrée, il refoule la thèse de sabotage vantée par plusieurs internautes. « Je crois bien que cette coupure intempestive à vos yeux, ce n’est pas exclu chez moi. La façon dont l’internet est coupé, je ne crois pas que ça soit un simple sabotage. Parce que si c’est un sabotage, ça peut prendre un ou deux jours… », dit-il.
Pour lui, « si c’est près d’une semaine, ça devient une problématique. Cherchons à en connaître la cause. Et plus loin, il y a certaines radios qui sont brouillées. Donc, tout ça constitue un problème », poursuit-il.
En outre, l’homme politique déplore le silence des autorités à tous les niveaux. « L’ARPT ou le ministère des postes et télécommunication devrait dire ce qui ne va pas. Malheureusement, là aussi, il y a un silence. C’est pourquoi je vous dis qu’il y a un problème de communication au niveau de ce gouvernement », regrette Ibrahima Sory Diallo.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org