La rentrée scolaire, prévue pour le 25 septembre, suscite des inquiétudes parmi les syndicats des enseignants. Kadiatou Bah, syndicaliste influente et secrétaire générale du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a exprimé ses préoccupations quant à cette date, en soulignant plusieurs défis majeurs à surmonter avant l’ouverture des classes.
L’enseignante a tout d’abord souligné l’importance d’une préparation adéquate pour le bon déroulement de la rentrée. « Nous ne sommes pas contre l’ouverture des classes le 25 septembre, mais il est crucial de s’assurer que toutes les préparations nécessaires sont faites », a-t-elle précisé. Elle a notamment mis en avant la nécessité de l’acheminement des documents pédagogiques à travers tout le territoire national. « La répartition des programmes scolaires doit également être effectuée par les différentes Directions Communales de l’Éducation (DCE), les Directions Préfectorales de l’Éducation (DPE), ainsi que les chefs d’établissements des collèges, lycées et écoles primaires », a-t-elle ajouté.
Un autre point préoccupant pour dame Kadiatou Bah est l’impact des inondations qui affectent actuellement la Guinée. « Avec les pluies abondantes cette année, il est légitime de se demander si la situation sera sous contrôle d’ici le 25 septembre », a-t-elle noté. Elle a interrogé les autorités sur les préparatifs nécessaires pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions malgré les intempéries. « Il est essentiel de savoir si les infrastructures scolaires sont prêtes pour accueillir les enfants et si des mesures sont prises pour limiter les impacts de la pluviométrie intense », a-t-elle insisté.
Plus loin, il a également évoqué les préoccupations des parents d’élèves. « Même si l’ouverture des classes est fixée au 25 septembre, certains parents d’élèves continuent de faire face à des difficultés financières », a-t-elle observé. Elle a souligné par la suite que ces problèmes pourraient être exacerbés si la rentrée était repoussée, comme certains parents le demandent pour attendre des paiements. « Il est important de prendre en compte la réalité des familles et d’assurer que les parents puissent préparer adéquatement la rentrée scolaire de leurs enfants », a-t-elle conclu.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org