Jeudi dernier, le premier ministre était en face des acteurs sociopolitiques qui ont participé au cadre de dialogue décrété par le président de la transition, mais boycotté par les Forces Vives de la Nation. Dr Bernard Goumou avait à ses côtés les ministres de l’administration du territoire et de la décentralisation, des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger et des cadres de son cabinet.
Selon le coordinateur par intérim de la Maison des Associations et ONG de Guinée, qui a pris part à cette rencontre déroulée au palais de la colombe, il était question pour Bernard Goumou d’informer ses hôtes sur l’évolution de la transition.
» C’était une invitation du Premier Ministre Dr Bernard Goumou à l’endroit des acteurs sociopolitiques membres du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen. Alors, c’était une rencontre d’échange et d’information. Donc, il était question pour les membres du gouvernement de nous informer sur l’évolution de la transition, notamment la rencontre entre PM, les religieux et les membres des FVN.
Vous savez, à un moment donné, nous qui avions pris part au cadre de dialogue, on avait cru que c’était un nouveau cadre de dialogue qui était en train d’être créé. Mais, c’était un moment pour les membres du gouvernement de faire une précision pour dire que ce n’est pas un nouveau cadre de dialogue qui est créé mais plutôt des pourparlers aboutissant au retour à l’ordre des membres des FVN dans le cadre de dialogue déjà créé et institué par un décret », dit-il.
À en croire l’acteur de la société civile, la présence du ministre des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger était motivée en ces termes : » Il était question pour son département de nous faire part du regard des partenaires techniques et financiers, du regard de la communauté internationale sur le déroulement de la transition. Donc, c’était une manière pour le ministre des affaires étrangères de nous rassurer de l’accompagnement des institutions internationales, de la communauté internationale à ce que l’engagement du CNRD sur les 2 ans soit respecté », confie Alpha Bayo.
En tant que représentant de la MAOG à cette rencontre d’échange, il dit avoir été rassuré de la démarche liée au cadre de dialogue.
» Ayant pris part, nous disons que cette rencontre nous a rassurés parce que c’était ça notre inquiétude. On ne peut pas remettre en cause les résolutions issues du cadre de dialogue. On ne peut pas non plus remettre en cause tous les travaux qui ont été abattus par plus de 36 organisations politiques et sociales. Donc, c’était une inquiétude. heureusement que l’inquiétude a été levée. Après, c’était le moment aussi pour le gouvernement de nous demander encore un soutien institutionnel. Parce que les entités ayant pris part au cadre de dialogue pèsent sur la vie sociopolitique et économique du pays. Donc, il fallait vraiment mettre un accent particulier sur le soutien qu’on peut apporter à la réussite de cette dernière transition « .
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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