C’est ce mercredi, 24 août, que le président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya recevra le rapport des consultations lancées il y a quelques mois.
Au palais Mohammed V, plusieurs personnes politiques, sociales et religieuses ont pris part à cette rencontre.
Parmi les rédacteurs du présent rapport, Bah Oury, président de l’UDRG s’est adressé à la presse.
« C’est un honneur d’avoir participé à titre personnel à ce travail qui est un travail extrêmement important pour la Nation. Parce que ça consolide les bases de la stabilité, en vue de frayer le chemin de la Réconciliation nationale », dit-il
Donc, poursuit-il, << nous étions 31 personnes désignées. Pendant pratiquement deux mois, on s’est donné la main, on a parcouru le pays et des émissaires ont été envoyés également à l’étranger pour recueillir des sentiments sur des frustrations, sur des injustices qui ont été commises auprès des citoyens guinéens », a-t-il indiqué.
Ce rapport, sanctionné par des recommandations, devrait servir pour la consolidation de la paix et de la quiétude sociale en Guinée.
« Nous avons condensé cela à travers ce rapport final et qui s’est décliné par des recommandations à l’attention du Président de la Transition.
Le Comité national aura terminé de manière officielle, son travail. Il y a des recommandations qui préconisent la mise en place d’autres structures pour aller dans le sens d’un travail effectif sur les questions mémorielles des approches concernant la Commission nationale de Vérité Justice Réconciliation sur les questions historiques pour qu’il y ait dans une large mesure, un Comité d’experts pour étudier l’histoire de la Guinée à travers les archives pour que l’identité et la mémoire collective soient restituées telles qu’elles auraient dû être sans partie prise. C’est ce qui permettra d’écrire enfin un historique de la République de Guinée de 1958 à maintenant.
Il y a d’autres aspects qui concernent comment résoudre les frustrations, les stigmatisations que certaines parties de la Population sont en train d’endurer. Donc, la Transition fera sa part, le Gouvernement qui sera issu des élections démocratiques par la suite fera également sa part. Donc, c’est un travail qui n’est pas fait uniquement pour la Transition. C’est quelque chose qui doit définir les leviers sur lesquels, la Réconciliation nationale devra être bâtie sur cette base dans les années à venir », a-t-il confié.
Du palais Roi Mohammed V, Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org