Sans aucun doute, depuis le début de l’année 2024, le pays a enregistré plusieurs cas d’incendies, d’origine électrique et/ou inconnue, qui ont causé de nombreux dégâts humains et matériels.
Dans une récente interview avec avenirguinee.org, un jeune activiste a formulé des propositions aux autorités de la transition lors d’un entretien accordé à notre rédaction.
« Je tiens tout d’abord à présenter mes sincères condoléances aux familles endeuillées par ces incendies et accidents de la route. Prions Dieu pour le repos de leurs âmes. Effectivement, notre pays est touché par plusieurs incendies, dont la plupart des causes restent inconnues. C’est une triste réalité qui préoccupe la majorité des Guinéens aujourd’hui », dit-il d’entrée.
Ensuite, il a poursuivi qu’en « ce qui concerne la question de la responsabilité, il est difficile de pointer du doigt ou de déterminer où réside la responsabilité avant que les services concernés ne présentent leurs rapports et qu’une enquête sérieuse ne soit menée. Par ailleurs, il est nécessaire de rappeler que malgré les efforts déployés par les autorités, le secteur de l’électricité en Guinée est confronté à d’énormes défis ».
Plus loin, il a ajouté : « Pour atténuer ces catastrophes, il faut mener une vaste campagne de sensibilisation contre les installations clandestines. Le ministère en charge ne doit pas se limiter à la résolution des crises, mais doit également anticiper le processus d’installation en milieu rural, réviser les anciennes installations dans les zones urbaines et créer un comité national autonome chargé du suivi et de l’évaluation du secteur. Enfin, je tiens à exprimer toute ma solidarité envers les sinistrés et je profite de cette occasion pour lancer un appel à l’aide à l’État, aux organisations humanitaires et aux personnes de bonne volonté ».
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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