Pour éclairer la lanterne des postulants au concours de recrutement à la fonction publique initié par les autorités de la transition, le ministre du travail et de la fonction publique a animé une conférence de presse dans la matinée de ce vendredi, 08 décembre 2023 au porte-parolat du gouvernement, dans la commune de Kaloum.
A ses côtés la DRH de son département et le directeur national du concours et examen, le ministre Julien Yombouno a tout d’abord présenté le diagnostic de la plate-forme d’inscription.
« Nous avons à date 229,587 candidats qui se sont inscrits. Sur les 229,587 candidats, 140.660 ont payé chacun les 100.000FG, à date nous avons 135.927 dossiers soumis et 14417 dossiers traités », a-t-il informé.
Répondant à une des questions qui inquiètent aujourd’hui bon nombre d’observateurs, liée à la date de démarrage du concours, le ministre Yombouno n’a pas mâché ses mots devant les journalistes.
« Vous avez demandé si ce concours peut avoir lieu soit en 2023 ou 2024, mais retenez que nous sommes à trois semaines de 2024. Alors, si vous me dites 2024, j’ai envie de vous dire que c’est comme ceux qui sont nés le 31 décembre à 00h. Plus sérieusement, nous allons d’abord terminer le processus de validation que je souhaite vraiment que ça s’accélère dans les deux semaines à venir, pour qu’on en finisse et qu’on balance les listes pour vérification », a répondu le ministre du Travail et de la fonction publique.
Il ajoute par la suite que, « pour ce qui peut être réaliste, c’est que ce concours sera à l’aube de 2024. Mais, si jamais le processus termine vite, au point que tous les dossiers soient validés d’ici le vendredi prochain, qui sait ? Mais, nous ne détenons pas l’outil informatique, connexion internet pour dire que « oui, nous pouvons valider 10.000 dossiers par jour ». Sinon, on est bien capable de valider 8000 dossiers de candidature par jour, si la connexion n’était pas défectueuse », a-t-il rétorqué.
Dans la foulée, le Ministre Julien Yombouno a précisé qu’en plus du concours intégré, des sous-concours sont aussi prévus pour d’autres départements notamment le Ministère de l’Information et de la Télécommunication, de l’administration du territoire et de la décentralisation, les fonctionnaires de la santé primaire ou communautaire, de l’éducation de base qui commence par le préscolaire, le primaire, le collège, entre autres.
Désormais, les regards sont fixés sur la direction chargée de ce concours pour la suite de l’évolution.
Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org
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