Voilà une semaine que l’ex ministre de la sécurité présidentielle en 2009 n’est toujours pas retrouvé. Le colonel Claude PIVI, sorti de la Maison Centrale de Conakry par un groupe de commando, est activement recherché par les autorités guinéennes. Sa tête a été mise à prix pour une somme de 500 millions de francs guinéens. Ce sujet d’actualité était sur les lèvres dans différentes assemblées générales ce samedi 11 octobre 2023.
A l’UDRG de Bah Oury, une implication de chacun et de tous est sollicitée pour que celui qui est accusé dans le procès des évènements du 28 septembre 2009 soit retrouvé. Le leader de l’UDRG lance une invite à l’endroit des autorités morales.
« (…) Que les autorités morales, notamment les patriarches, puissent être impliqués, associés, pour trouver la solution à la question concernant le colonel Pivi. Parce qu’il y a les moyens de le résoudre sans pour autant utiliser la violence, utiliser les moyens répressifs, sans qu’il y ait d’intimidation », dit-il.
Bah croit comme jamais que : « les patriarches peuvent faire énormément, dans les meilleurs délais, en sauvegardant l’intégrité physique de tout le monde pour que le pays retrouve sa sérénité et son calme dans le cadre de cette affaire qui est particulièrement difficile pour la Guinée », a-t-il indiqué devant de nombreux militants.
Fodé Camara pour avenirguinee.org