La deuxième phase de la mise en œuvre du chronogramme de la transition a été lancée vendredi 16 février 2024 au Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD).
Cet événement marque le début de l’atelier de formation des politiques sur le programme de recensement administratif à vocation d’état civil sur l’ensemble du territoire national. Lors de cette réunion, le ministre Mory Condé a annoncé le lancement du recensement ainsi que la formation de 9818 agents recenseurs chargés d’établir un fichier adéquat.
« C’est ce recensement qui permettra de doter le pays d’un fichier d’état civil, d’un registre national de l’état civil et d’un fichier électoral. Ce recensement permettra également de fournir une base de données propre et interopérable avec tous les systèmes de santé, de sécurité, de justice et de services fiscaux », a expliqué le ministre.
« La semaine dernière, nous avons annoncé la disponibilité du logiciel pour le recensement, et cette semaine, nous avons finalisé la sélection des organisations non gouvernementales chargées de mener des actions de mobilisation sociale et de sensibilisation dans les ménages à travers le pays. Nous avons jugé nécessaire de réunir aujourd’hui les acteurs politiques des différentes coalitions pour leur expliquer l’importance de cette campagne. Comme vous le savez, ces partis politiques se réunissent chaque samedi pour transmettre des messages à leurs citoyens ; nous avons donc estimé qu’il était essentiel de les réunir pour partager avec eux le processus de la campagne de mobilisation en faveur du recensement », a ajouté le ministre.
« Les 9818 agents recenseurs seront recrutés à partir de la semaine prochaine, formés et déployés pour mener d’abord une enquête porte à porte dans les ménages, puis procéder au recensement de l’ensemble des citoyens afin de constituer le fichier de l’état civil. Ensuite, nous établirons le registre national des personnes physiques et extrairons de ce registre les personnes âgées de 18 ans révolus pour constituer le fichier électoral. Ce processus nous mènera vers le référendum constitutionnel qui devrait permettre l’adoption de la nouvelle constitution en cours d’élaboration au Conseil national de la transition », a conclu le ministre.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org