C’est sous une forte pluie que les candidats de l’examen d’entrée en 7ème année ont entamé les évaluations à Conakry.
A Ratoma, c’est le gouverneur de la banque centrale, à ses côtés le maire de la commune et les autorités éducatives de la commune, qui a lancé les hostilités de cette journée.
« C’est un message d’encouragement parce que ce n’est pas facile. Vous savez, lorsqu’on a pas de relation, pas d’argent, la meilleure façon de se lever socialement, c’est l’école. C’est vraiment très important pour moi de venir dire aux enfants de bien travailler à l’école et de fournir le maximum d’efforts, c’est comme ça qu’ils vont réussir leur vie socialement », a dit Karamo Kaba.
Pour le bon déroulement de ces évaluations, le gouverneur de la banque centrale souhaite que « ça se passe bien, c’est le plus important. Vous savez, la plupart des élèves sont stressés. Je souhaite que le maximum d’élèves réussissent parce qu’on ne peut pas avoir une société meilleure si on n’a pas de personne qualifiée », a- t-il souligné.
Au nom de ses pairs, la première autorité de la commune a livré un message aux acteurs.
« Le premier message s’adresse aux enfants qui font l’examen: c’est de bien lire les sujets avant de les aborder et de garder leur sérénité, mais ne jamais essayer de tricher parce qu’il y a une tolérance zéro qui s’applique.
Aux surveillants, c’est de faire leur travail en évitant de stresser les enfants mais en appliquant la tolérance zéro. parce que c’est de cette seule façon que nous pouvons qualifier l’enseignement guinéen », lance Alpha Oumar Sacko, Maire de la commune.
De son côté, le Directeur communal de l’éducation parle des interdits et des innovations de la part du ministre Guillaume.
« Cette année, les examens nationaux ou le certificat d’étude élémentaire sont placés sous la « tolérance zéro » avec des nouvelles innovations introduites par le MEPU-A. Il est interdit tout élément de fraude mais surtout le téléphone. Avant aujourd’hui, nous avons fait des réunions de sensibilisation, donc aucun membre des centres d’examens ne doit avoir le téléphone sauf les délégués. Et, cette année, monsieur le ministre a sécurisé les épreuves de telle sorte que si nous les DCE nous les prenions au département, on les dépose dans un commissariat. Et chez moi, c’est au commissariat central de Ratoma que je dépose ensuite les délégués viennent les récupérer là-bas et chacun se fait accompagner par un gendarme », a relaté Naby Laye Ibrahima Kourouma.
A Ratoma, ils sont 28.267 candidats dont 14. 465 filles répartis dans 63 centres dont 3 centres franco-arabes à affronter l’examen d’entrée en 7ème année sous le contrôle de 1849 surveillants
Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org
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