L’édition 2023, du classement des 100 personnalités qui font bouger la Guinée 2023 a été difficile à établir ? après le succès éclatant des précédentes éditions notamment la plus récente, la 6ème édition qui a connu la présence des personnalités comme : M. Aly TOURE, procureur Général de la CRIEF, le ministre de la justice Charles Wright, le premier ministre Bernard Gomou, l’entrepreneur à succès Kerfalla Camara-KPC etc….Retour sur la méthodologie qui a permis de mesurer l’impact des 100 personnalités qui font bouger la Guinée 2023, ces personnalités interviennent dans des domaines aussi différents quele gouvernement, les affaires, l’administration, le sport, l’entrepreunariat, le secteur privé etc…
Avant de mettre à la disposition de toute la Guinée, la liste définitive des 100 personnalités qui font bouger la Guinée, édition 2023, dans l’optique de la réalisation de la 7ème édition du Forum National des Acteurs Publics-FONAP 2023 suivi du Gala de distinction des 100 personnalités qui font bouger la Guinée 2023, prévu le 09 Septembre 2023 à l’hôtel ONOMO de Conakry. Il s’agit de rappeler que la Guinée, c’est plus de treize millions de Guinéens et Guinéennes. Mais seulement CENT (100) noms sont retenus dans notre palmarès des 100 personnalités qui font bouger la Guinée 2023. L’exercice était périlleux. Il a donné lieu à de vifs débats en interne, qui nous ont permis d’aboutir à une liste d’environ 300 « Candidats » qu’il a ensuite fallu départager.
Avec méthode, mais aussi une dose de subjectivité, inévitable dès lors qu’il s’agissait d’évaluer le pouvoir d’impact, le bilan et l’apport de ces personnalités venant dans les secteurs d’activités différents et donc reposant à des critères d’influence différents : du secteur gouvernemental aux affaires économiques, sportives, culturelles, en passant par l’entrepreunariat, la société civile, l’administration publique, les entreprises publiques, mixtes et privées etc….
METHODOLOGIE
Les présidents des partis politiques et des acteurs politiques ont été a priori exclus, pour des raisons qui relèvent de l’évidence, nous sommes dans une
transition et celle-ci n’est que la réponse aux agissements des acteurs politiques guinéens qui n’ont jamais su s’entendre pour développer la Guinée. Les Guinéens de renoms résident dans d’autres pays, qui sont des poids lourds dans l’économie de ces pays mais qui se sont abstenus d’investir dans leurs pays d’origine, la Guinée sont également exclus. Le poids sur les réseaux, le nombre d’abonnés et tout référencement internet, ne sont pas des critères principaux même si nous reconnaissons que, nous sommes dans un monde ultra connecté, le moindre frémissement du compte d’une personnalité est toujours scruté, partagé, déchiffré et analysé. Nos critères reposent sur le leadership et le management de la personnalité dans son secteur d’activité, l’impact des actions, bilans, résultats des activités de cette personnalité sur le développement et la communauté, la visibilité des structures pilotées dues à des programmes élaborés, des réformes engagées, des mutations engendrées etc…l’autre influence mesurée par le Think tank COPE-GUINEE et ses cabinets partenaires, c’est la capacité de certaines personnalités de faire l’actualité ? leur rôle dans la prise de décision ? leur engagement dans le décollage socio-économique ? leur volonté ardente à poser des réformes mêmes les plus impopulaires, mais bénéfiques pour la communauté et le pays ?
Il faut mentionner des compilations de l’ensemble des données, les informations des institutions nationales et internationales de promotion de la bonne gouvernance au niveau national, sous-régional et international, les analyses des experts, économistes, journalistes, les rapports des institutions internationales ; le traitement des informations par triangulation et analyse multicritère avec des pondérations ; la performance, l’impact et la santé des structures pilotées par ces personnalités.
Quid du cadre juridique :
Conformément à notre mission, l’étendue et les limites de notre intervention en tant que think tank COPE-GUINEE et cabinets partenaires, sont encadrées par les lois en vigueur dans notre pays. On peut citer :
• Article 19 : « Tout individu a le droit de s’informer librement et d’être informé » (CHARTE DE LA TRANSITION).
Pour le secteur public et assimilé :
La loi est claire « Tout citoyen peut demander et obtenir un accès à l’information et aux documents administratifs, sans avoir à justifier le motif de la demande » (ARTICLE 2 ALINEA 3)
« Les informations relevant des catégories ci-dessous, doivent être publiées de façons proactive par tout organisme, sur un site web, ou sur toute autre forme de support et mises à jour au moins une fois tous les 3 mois : …. Les projets programmés dans le cadre des procédures d’appels d’offres de marchés publics, les budget en rapport et les résultats escomptés de leur mise en œuvre ; les rapports des instances de contrôle conformément aux standards nationaux ; les conventions ratifiées ou celles auxquelles l’Etat compte adhérer ; les informations statistiques, économiques et sociales ; les informations relatives aux finances publiques y compris les données relatives à l’endettement public, la répartition des dépenses publiques et les principaux indicateurs des finances publiques » ARTICLE 10 LA LOI N0 2020/0027/AN PORTANT DROIT D’ACCES A L’INFORMATION PUBLIQUE EN REPUBLIQUE DE GUINEE DU 19 DECEMBRE 2020.
« Le secret statistique ne porte pas sur les données d’une entreprise ou d’un établissement déjà publiées ou disponibles sur un support accessible au public ou encore pour lesquelles l’entreprise où l’établissement a donné son consentement écrit pour leur publication » ARTICLE 15 LOI L/2014/019/AN DU 08 JUILLET 2014, PORTANT ORGANISATION ET REGLEMENTATION DES ACTIVITES STATISTIQUES.
Pour le secteur privé :
Le législateur de l’OHADA a consacré l’exigence de transparence dans la vie des affaires à travers les publicités légales et les obligations d’information légale : immatriculation au RCCM, publication des comptes annuels par dépôt au greffe ou par insertion dans un journal d’annonces légales et l’information financière pour les investisseurs qui demeure très capitale car elle, leur permet de se forger une opinion sur les risques de leur investissement.
« Les articles 74 à 110 de l’Acte Uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises imposent aux entreprises des pays membres de l’OHADA en général et cotées en bourse de valeurs ainsi qu’à leurs filiales, de rendre public dans un journal habilité à recevoir les annonces légales à la fin de chaque trimestre et exercice comptable, les états financiers de leurs activités auxquels sont joints les rapports d’activités de gestion. ».
Direction de Communication et Médias du FONAP 2023 TEL : 620 91 77 25.