C’est désormais acté-après la visite des experts de la CAF, la Guinée n’affrontera pas l’Égypte à domicile, au compte de la 5èm journée des éliminatoires de la Can 2023, prévue au mois de juin. Et, suite à cette décision, qui concerne le stade de Nongo, les observateurs et amoureux du football, chacun peinent à digérer cette situation.
Expert à la CAF, au compte du service infrastructures, Mohamed Lawal Camara, s’est exprimé sur la situation du stade de Nongo à travers l’émission foot express, chez nos confrères de Espace.
Interrogé sur le non homologation par la CAF du stade de Nongo, le doyen a pris la parole en ces termes: << l’approbation ou la pré-approbation d’un stade est réglementée. Il y a un règlement pour les stades conçus par la CAF, qui est en application depuis le mois de juillet dernier. Donc, il n’y a pas d’amalgame >>, précise l’expert de la CAF.
À propos du démarrage des travaux, il a préféré être méfiant: << à ce niveau, je ne peux pas donner d’information parce que c’est une décision qui relève du ministère des sports. Moi, je leur indique ce qu’il y a lieu de faire, il y a un rapport au niveau du COCAN. Mais, aussi il y a un rapport au niveau de la CAF. Donc, il faut travailler en fonction de ça. D’ailleurs, je profite de l’occasion si ça ne tenait qu’à moi il faut faire du stade de Nongo une pierre trois coups. Ça veut dire quoi ? Il faut qu’on en profite pour faire un terrain qui répond à toutes les normes. Faire en sorte qu’on est une piste d’athlétisme, pour pouvoir recevoir même les compétitions de lutte, d’athlétisme, y a aussi le rugby. Ça veut dire un seul équipement peut nous donner la possibilité de revoir plusieurs disciplines. C’est mon point de vue, je ne suis pas l’État, c’est ce que j’aurais souhaité >> , propose Mohamed Lawal.
Sur la relation de l’entreprise en charge de la gestion du stade et le CONOR (Comité de Normalisation), considérée à jamais comme un blocage, le technicien répond : << Sortons de cette appréciation, tel est contre tel. Le stade de Nongo ne répond pas encore une fois aux normes, je ne crois pas que ça soit un problème, que ça soit le Conor, le Comex, ou n’importe quelle équipe. Le problème du stade de Nongo est un problème de souveraineté nationale, il faut que l’État assume sa responsabilité. Nous devons aujourd’hui qu’on aime Antonio Souaré ou qu’on ne l’aime pas, parce qu’il faut dire son nom, si nous avons pu joué dans ce stade jusqu’à aujourd’hui c’est grâce à lui.
Maintenant que le règlement nous oblige à évoluer, il faut que ça soit un problème d’orgueil de sursaut national pour que nous sortions de tel est contre tel, ce n’est pas vrai. Je vous donne une confidence, le responsable du département de football professionnel, celui qui approuve les stades, son père est le président de la Fédération Mozambicain de Football, son pays n’a pas un terrain approuvé. La charité bien ordonnée commence par soi-même non ? ».
Pour finir, l’expert à la CAF a ajouté qu’il << faut que nous sortons dans ces genres d’appréciations. C’est une question de réglementation. Mais, ce que je sais en tant que technicien le stade ne répond pas aux normes nous permettant de jouer les compétitions Seniors. Le stade est approuvé. Mais, selon les catégories qui peuvent être joué là-bas selon notre catégorie, il faut que cela soit clair parce qu’en Guinée des fois on a un problème de compréhension >> , conclut-il.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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