Dans le but d’œuvrer pour apporter une contribution à l’élaboration du contenu de la nouvelle constitution, l’Alliance Citoyenne pour la Transition en Guinée vient de boucler un atelier à Mafereinyah, dans la préfecture de Forécariah. Durant ces deux jours de travaux, il a été question pour une vingtaine d’acteurs de la société civile de travailler sur des propositions relatives à la nouvelle loi fondamentale qui seront soumises au Conseil National de la Transition.
Cet atelier qui s’est déroulé du 1er au 02 juin dernier a pour objectif d’élaborer les contributions de l’Alliance Citoyenne pour la Transition en Guinée, dans le cadre de la nouvelle constitution.
« Nous avons eu des débats intéressants, nous avons passé en revue l’analyse qui a été faite en amont et qui a servi de base à l’élaboration pour ce qui concerne la nouvelle constitution. Pour le compte de l’Alliance pour la Transition en Guinée, c’est à partir de cette étude là que nous sommes arrivés à produire un document, qui va être mis à la disposition du Conseil National de la Transition », a expliqué Aliou Barry, coordinateur de l’ACT.
Une œuvre rendue possible, suite aux travaux de 25 participants venus des différentes plateformes de la société civile guinéenne. Plusieurs groupes ont été constitués pour travailler sur des thématiques et faire des propositions dans le cadre de la nouvelle loi fondamentale.
« Les deux jours d’atelier ont été organisés sous l’initiative de l’ACT.Le fait est qu’on a déjà recueilli des informations au niveau des experts et des autres organisations de la société civile. Ce sont ces données là que nous avons consolidées à travers des propositions concrètes pour la nouvelle constitution. Donc, nous avons fait des propositions, que nous comptons présenter au CNT en termes de contribution des membres de L’ACT, dans l’élaboration de la nouvelle constitution », a confié François Fadoua Tolno, membre de l’ACT.
» Ce travail préalable qui a été fait en 2010 mais aussi en 2020, il y a beaucoup d’articles que nous pensons qui peuvent être reconduits, parce qu’il ne faut pas changer pour changer. Nous avons proposé que les gens puissent vivre en Guinée pendant au moins 5 ans pour pouvoir prétendre à être candidat à la présidence. Donc, il y a plusieurs aspects qu’on a mis et je pense que parmi ces propositions certaines seront intéressantes pour le CNT, on l’espère en tout cas », a ajouté Kadija Bah membre de l’ACT.
Cet atelier d’échange et de partage a été financé par la fondation OSIWA. Durant ces deux jours travaux, il a été question également les acteurs, de se pencher sur la question relative notamment au fonctionnement de l’ACT afin de le redynamiser.