Dans le cadre de l’exécution des projets routiers à travers le pays, le ministre des Infrastructures et des Travaux Publics, Mahamadou Abdoulaye Diallo, a tenu un discours musclé mercredi 25 septembre 2024. Recevant près de vingt entreprises nationales impliquées dans la réhabilitation de 214 km de routes à Conakry et dans le bitumage de onze villes de l’intérieur du pays, il a réaffirmé son engagement pour le respect strict des délais fixés.
« Nous avons pris des engagements qu’on doit respecter pour le bien-être de nos populations. Les entreprises qui n’avancent pas verront leurs contrats résiliés, si elles ne sont pas dans les délais», a-t-il averti sans ambages, devant un parterre de responsables d’entreprises et de membres de son cabinet.
Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur l’état d’avancement des différents projets routiers. Dans son intervention, le ministre a insisté sur l’importance de respecter les échéances afin de matérialiser la vision du Président de la République qui souhaite valoriser les sociétés nationales dans la construction d’infrastructures modernes. Toutefois, le constat sur le terrain est loin d’être satisfaisant, car plusieurs projets accusent des retards significatifs.
Face à cette situation, Mahamadou Abdoulaye Diallo n’a pas mâché ses mots. Il a exprimé sa volonté de poursuivre les travaux uniquement avec les entreprises qui respectent leurs engagements. « Le respect des délais est non négociable. Ce, conformément aux instructions du Chef de l’État », a-t-il martelé, rappelant la nécessité de livrer les travaux d’ici le 31 décembre 2024.
Les entreprises en retard risquent ainsi de voir leurs contrats résiliés si elles ne parviennent pas à rattraper leur retard. « On ne peut pas continuer à confier des projets à des gens qui ne livrent jamais dans les temps. Ceux qui ne respecteront pas leurs engagements d’ici la fin de l’année ne devront pas s’attendre à des nouveaux projets pour l’année 2025 », a-t-il insisté.
Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du suivi périodique des travaux, a enregistré la présence des responsables de l’Administration et Contrôle des Grands Projets (ACGP), des membres du Cabinet, ainsi que des techniciens du Département des Infrastructures et des Travaux Publics. La position du ministre est claire : il s’agira désormais de promouvoir l’excellence et de sanctionner l’incompétence.
Le message du ministre Diallo est donc sans équivoque : l’année 2024 sera déterminante pour les entreprises nationales engagées dans les projets routiers. Les sociétés qui n’honorent pas leurs contrats devront céder la place à celles qui répondent aux attentes de l’État.