Après le passage du monde académique, place aux organisations et syndicat de la presse au CNT, dans le cadre du débat d’orientation constitutionnel ce lundi.
Rappelant le contexte de la rencontre, Dansa Kourouma président du CNT dit que, » ce n’est pas aux médias de tracer les chemins du peuple. Leur rôle est d’éclairer afin que chacun puisse choisir le chemin ».
Prenant la parole, Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG, rapportant les proposition de son organisation, souhaite la suppression du ministère de l’information et de la communication.
» Les points du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée sont entre autres :
– Le premier point porte sur les atteintes graves à la liberté de la presse. Nous voudrions que ces atteintes soient placées dans la catégorie des fautes lourdes pour lesquelles on pourrait révoquer de ses fonctions un membre du gouvernement ou tout autre haut commit de l’État et on les mets à la disposition de la justice;
– Rendre obligatoire les conférences de presse du président de la République au nombre de deux séances par an. Pour les membres du gouvernement cette conférence doit être trimestrielle;
– Renforcer l’indépendance et la légitimité de la Haute Autorité de la Communication (HAC);
– Nous proposons que vous exigiez l’élection du président de la HAC par ses paires;
– Nous demandons aussi le nombre de représentant de la présidence de la République à la HAC soit limité à un seul;
– Limiter le contrôle des médias par l’exécutif en écartant une hypothèse de tutelle pour la presse. Le président de la République ne devrait donc pas prévoir un ministère de l’information et de la communication dans son gouvernement, c’est le cas dans bon nombre de pays. Je pense que la Guinée aura marquée très fort en terme de la liberté de la presse et l’indépendance des médias;
– Faire élire les directeurs des médias publics par leurs collègues », a fait savoir le camarade Pendessa.
Depuis l’hémicycle, Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org
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