Des acteurs sociopolitiques issus du cadre de dialogue séjournent à Abuja, au Nigéria. Dans leur démarche, ils ont rencontré le président de la Commission de la CEDEAO pour l’expliquer de fond en comble le déroulement de la transition en Guinée.
À Conakry, plusieurs observateurs y voient une main politique des autorités de la transition.
Face aux journalistes ce jeudi, le porte-parole a dit à qui veut l’entendre que le gouvernement de transition n’est nullement mêlé à cela.
«… Lorsque le président veut envoyer une délégation, il s’adresse à ses ministres. Il y a le ministre des affaires étrangères, il y a des ministres particuliers. Vous voyez des guinéens se lever et aller rencontrer la CEDEAO, c’est de leur responsabilité qu’ils agissent. Ça ne veut pas dire qu’ils sont à la solde de l’État », a-t-il dit.
Et de poursuivre, » l’État envoie ses représentants là où il veut, il n’y a pas de complexe à le dire. On est membre de la CEDEAO, si on veut y aller, on amène le ministre des affaires étrangères ou n’importe quel ministre, il sera reçu et il va délivrer le message du gouvernement ou du président de la République. Pourquoi voulez-vous qu’on confie ça à un parti politique ou à une organisation de la société civile ? », s’interroge Ousmane Gaoual Diallo.
Plus loin, il a laissé entendre que ces politiques et activistes » vont parce qu’ils ont la possibilité d’être écoutés et de délivrer leurs messages. Tout le monde peut le faire ».
Alsény Savané pour avenirguinee.org