Dr Diaka Sidibé. Monsieur le Président du Conseil National de Transition
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions Républicaines
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement
Honorables Conseillers Nationaux Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique et consulaire
Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires au Développement
Mesdames et Messieurs les Hauts cadres de l’Administration
Mesdames et Messieurs les fonctionnaires parlementaires
Mesdames et Messieurs les Représentants des Médias
Distingués invités, en vos grades et titres respectifs
Mesdames et Messieurs
C’est pour moi un réel plaisir et grand honneur de prendre la parole devant votre auguste Institution pour vous exposer la politique sectorielle de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
Permettez-moi tout d’abord de renouveler mes remerciements et ma profonde gratitude aux Conseillers Nationaux de la Transition pour leur adhésion sans faille aux différents programmes et politiques de l’enseignement supérieur. J’ai l’intime conviction que cette adhésion sera renouvelée lors des prochaines sessions sanctionnant cette déclaration. Monsieur le Président de la transition, chef de l’État a confié au Premier ministre, Dr Bernard GOMOU, la responsabilité de mener l’action gouvernementale et d’adopter des mesures concrètes qui nous permettront de sortir au plus vite du creux de la tempête. Ainsi, cet exercice relève à la fois d’une tradition et exigence gouvernementale mais également est le prolongement de la politique générale que Monsieur le Premier ministre a exposé, le 14 décembre dernier.
Il est un élément de l’effort de redressement national dans lequel nous sommes engagés depuis le 05 septembre 2021.
Monsieur le Président du Conseil National de la TransitionHonorables
Conseillers Nationaux
Depuis le 26 octobre 2021, le Président de la transition, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées, Son Excellence Colonel Mamadi DOUMBOUYA, m’a honorée de sa confiance en me confiant les reines du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, avec pour mission de qualifier et de perfectionner notre système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Je profite de cette tribune pour rendre grâce à l’éternel et exprimer toute ma gratitude au Chef de l’Etat pour sa marque de confiance.
Monsieur le Président du Conseil National de la Transition
Honorables Conseillers Nationaux
Distingués invités
Comme nous le savons tous, notre pays est entré dans une Transition politique depuis le 05 septembre 2021. Cette Transition saluée par les populations guinéennes, toutes couches sociales et toutes composantes politiques et d’organisations de sociétés civiles confondues, constitue un réel espoir du peuple de Guinée et de ses amis pour assurer une relance de l’élan de développement socio-économique de l’un des pays d’Afrique de l’Ouest qui présente les potentialités socio-économiques les plus prometteuses.
Paradoxalement, en dépit de ces immenses richesses et très importantes, les services sociaux de base sont en dessous de ce que les guinéens sont en droit d’espérer. Le niveau du capital humain, moteur de tout développement socio-économique, est faible. D’ailleurs, les entreprises et les industries extractives n’hésitent pas à importer des ressources humaines pour assurer leurs programmes de développement.
La nouvelle politique sociétale de la République de Guinée depuis l’avènement de la Transition en septembre 2021 entend s’attaquer aux racines de ce mal dont quelques aspects ont été évoqués ci-dessus. La Transition politique ouverte veut poser les bases d’une société guinéenne aux aspirations nationales et aux responsabilités africaines tournées vers le développement socio-économique du pays et du continent, un développement visant à impacter positivement la vie des populations de manière inclusive et équitable. Elle veut assurer au peuple de Guinée une éducation de qualité, formatrice d’une jeunesse compétente, responsable, actrice du développement socio-économique de la Guinée par son implication à la création d’une richesse nationale pour tous.
Le Ministère de l’enseignement Supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation constitue l’outil par excellence susceptible d’assurer cette transformation sociale. C’est pourquoi le renouveau dans la vision, mais aussi dans la stratégie pour y arriver est une condition essentielle pour faire de l’enseignement supérieur un département de la formation d’une intelligentsia capable de contribuer au développement socio-économique du pays et du continent.
Monsieur le Président du Conseil National de la Transition
Honorables Conseillers Nationaux
Pour bien juger de la politique que nous menons, il convient de rappeler que depuis plus d’une décennie, le sous-secteur de l’ESRSI a été marqué par des évènements majeurs. Il s’agit, entre autres :
(i) la suppression du concours d’accès à l’enseignement supérieur en 2006 provoquant un afflux disproportionné et non maîtrisé d’étudiants dans l’enseignement supérieur ;
(ii) la proportion d’étudiants de profil sciences sociales orientés qui est passé de 1/4 des admis en 2005 à 3/4 en 2011 au détriment des sciences expérimentales et sciences mathématiques ;
(iii) l’absence d’infrastructures de laboratoires adaptées dans les filières scientifiques et professionnelles conduisant à un volume de cours pratiques trop réduit ;
(iv) la déconnexion entre le monde de l’entreprise et l’université guinéenne engendrant une inadéquation entre l’offre de formation et les besoins des entreprises ;
(v) la faiblesse de la recherche et de l’innovation dans les IES et IRS/CDI, ne favorisant pas le développement de l’économie et du marché du travail de notre pays.
Honorables Conseillers Nationaux
Distingués invités
Au regard de ce constat, des actions urgentes et coordonnées étaient plus que nécessaires afin d’inverser la tendance, sur la base des 5 axes prioritaires définis par le CNRD.
En cette période de rigueur, sous la direction clairvoyante de S.E. Le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, Président de la Transition, Chef de l’État et conformément à ma Lettre de mission, assignée par Monsieur le Premier Ministre, Chef de Gouvernement, nous avons réorienté le système de l’enseignement supérieur vers la modernité, la qualification et l’adaptation des normes de gouvernance et de gestion des institutions d’enseignement. Sur les aspects liés au renforcement des organes de gouvernance, ces efforts nous ont permis d’obtenir des résultats satisfaisants dont entre autres:
(i) la révision des textes règlementaires du système de l’ESRSI ;
(ii) la formation des dirigeants des institutions d’enseignement supérieur, (IES) et des encadreurs pédagogiques aux règlements de LMD et à la pédagogie universitaire en contexte de digitalisation de l’éducation ;
(iii) la mise en conformité des organes et des cadres réglementaires du
MESRSI en vue de la mise en place des Conseils d’Administration des EPA ;
(iv) la biométrie des agents du MESRSI afin de rationaliser les effectifs ;
(v) la biométrie de l’ensemble des étudiants des IES publiques du MESRSI afin de maitriser les effectifs ;
(vi) l’accélération du programme de Formation des formateurs ayant permis d’accorder des financements pour les formations diplômantes à plus de 800 enseignants-chercheurs et d’assurer le renforcement des compétences de plus de 200 encadreurs pédagogiques et responsables d’institutions d’enseignement supérieur et de recherche scientifique.
Dans l’optique d’améliorer l’offre de formation, il a été initié le projet de réforme des programmes de formation afin de les adapter aux réalités du marché du travail. A cet effet, des discussions poussées et ouvertes ont été entretenues avec tous les acteurs de notre système d’enseignement supérieur et le monde socio-professionnel. Ce qui a permis de déboucher sur une vision claire de ce que nous voulons faire, la méthodologie à envisager, la mise en place des organes de gouvernance du projet et le déclenchement du processus de recrutement des cabinets en charge d’appuyer la réforme.
En matière d’innovation, le département a initié trois projets phares, à savoir: la mise en place de 17 Espaces Numériques de Travail (ENT) dans les IES du pays, le projet pilote d’étudiants entrepreneurs et le programme de Stage alternance.
Des actions concrètes ont permis :
(i) la création du statut étudiant-entrepreneur dont la mise en œuvre est imminente ;
(ii) l’aménagement des premiers sites dans le cadre de l’implantation des pôles de valorisations de l’innovation et de l’entrepreneuriat (pôles Vie) ;
(iii)le début des activités de création des premiers programmes dans le cadre de la Politique des Stages et Alternance ;
(iv) Enfin, 10 ENT pilotes sont en cours de développement à l’ISAMK, l’UJNK, l’UZ, l’ISIC, l’UL, l’UGANC, l’UGLCS, l’ISSEG, l’ISFAD, l’ISMGB.
D’autres actions importantes ont été réalisées en l’occurrence :
(i) la cartographie complète de toutes les structures s’activant dans les domaines de la recherche et/ou de l’innovation en prélude à l’élaboration de la Politique Nationale de Recherche et de l’Innovation (PNRI) ;
(ii) des accords de coopération et des protocoles d’accord dans le cadre de la coopération inter-universitaire ;
(iii) l’accroissement des capacités d’accueil des universités et leurs équipements ;
(iv) le lancement du 1er Salon de l’Orientation ;
(v) la revalorisation substantielle des bourses d’entretien ;
(vi) la mise en circulation de 25 bus pour les étudiants dans le cadre du projet UNIV-BUS ;
(vii) la suppression des formations payantes (formation initiale) ayant pour impact la baisse drastique de la pléthore des étudiants dans les Universités ; – (viii) la mise en place d’un système de paiement électronique des bourses d’entretien des étudiants dans les IES publiques.
Mesdames et Messieurs,
Au cours de la réalisation de ces prouesses, mon équipe a été confrontée à plusieurs contraintes, dont les principales sont :
(i) le décalage entre la Loi des Finances Initiale 2022 et ma Lettre de mission;
(ii) l’obsolescence et l’inadéquation des textes régissant le MESRSI ;
(iii) le sous-financement du secteur de l’éducation ;
(iv) la faible connaissance des procédures administratives, financières et pédagogiques par les acteurs du système de l’ESRSI ;
(v) Le faible niveau de rémunération dans le secteur rendant la profession enseignante et ses métiers connexes peu attrayants.
Concernant les projets sous financements des Partenaires Techniques et Financiers (FCE/BAS, BOCEJ), des insuffisances sérieuses ont également été constatées. Parmi celles-ci figurent :
(i) la non mise en place des Conseils d’Administration (CA) sur les 17 institutions, seules 3 disposent d’un CA ;
(ii) le non-paiement des apports des sous projets ;
(iii) la non mise en œuvre du schéma directeur informatique ;
(iv) le retard dans le recrutement des apprenants dans les sous projets et la mise en œuvre des activités ;
(v) le retard important dans le processus d’exonération des équipements universitaires ;
(vi) les retards dans l’exécution des activités du FCE/BAS.
Après avoir fait le dessein de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, tout en mettant un accent particulier sur les actions que nous avons menées au cours de l’année écoulée, je me fais le devoir de vous faire part de nos ambitions pour les années à venir.
Dans le cadre de l’atteinte des objectifs du troisième volet du ProDEG, qui vise à réformer l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation pour mieux répondre aux besoins de développement du pays, nous avons retenus cinq (5) axes stratégiques à savoir :
le pilotage et la gouvernance ;
l’accroissement des capacités d’accueil dans le système universitaire ;
l’intégration de l’innovation dans le système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ;
l’amélioration de l’offre de formation dans les IES ; et 5 – la relance et la revalorisation de la recherche.
Axe 1 – Pilotage et Gouvernance
La problématique relative au pilotage et à la gouvernance de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique renvoie aux insuffisances constatées sur le plan organisationnel et sur celui des ressources humaines.
L’objectif de cet axe est :
(i) de poursuivre la révision des textes régissant le système de l’ESRSI, le financement de la formation des formateurs et le renforcement des capacités des acteurs du MESRSI ;
(ii) d’opérationnaliser l’Inspection dans les IES/IRS/CDI ;
(iii) de faire des audits dans les IES et IRS ;
(iv) de réaliser plusieurs études dont le diagnostic des études avancées, l’étude sur les disparités de genre et la situation des personnes handicapées en milieu universitaire, l’état des lieux sur le harcèlement en milieu universitaire ;
(v) de faire la cartographie complète des interventions des PTF dans le système de l’ESRSI et l’inventaire de la coopération et des partenariats dans les IES/IRS/CDI ;
(vi) d’initier les contrats de performance avec les institutions et l’évaluation continue des directions du cabinet.
Axe 2 – Accroissement des capacités d’accueil dans le système universitaire
L’accroissement des capacités d’accueil dans le système universitaire, à travers la construction des infrastructures et des équipements, concourt à l’expansion d’une offre de formation publique équitable et le renforcement du rôle de l’enseignement supérieur pour répondre aux besoins du développement socio-économique du pays. Les grands projets concerneront la construction des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) à Dalaba et son équipement ; la réhabilitation et l’extension des quatre (4) universités régionales (Sonfonia, Kankan, Labé et N’Zérékoré).
Ces constructions tiendront compte non seulement de l’augmentation des effectifs dans les Sciences, Techniques, Ingénieries et Mathématiques (STIM) mais aussi des personnes en situation de handicap.
Axe 3 – Intégration de l’innovation dans le système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
L’accès au numérique est désormais incontournable pour l’accès à un enseignement de qualité et à une masse critique de ressources documentaires pour la recherche scientifique et l’innovation. Or, les universités guinéennes peinent à bénéficier de ces avantages qu’offrent le numérique.
La survenue du COVID-19 nous a largement édifié sur la nécessité de digitaliser nos systèmes d’enseignements. Ainsi, ce programme vise à réduire le gap du sous-secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation afin de rendre les universités guinéennes plus connectées et plus compétitives grâce à la finalisation du projet de la mise en place des 17 Environnements Numériques de Travail (ENT) dans les IES du pays et l’interconnexion de tous les IES au niveau national.
D’autres actions concrètes seront également réalisées telles que :
(i) le Guichet unique de l’enseignement dédié aux futurs étudiants/enseignants ;
(ii) la dématérialisation des services financiers tels que le paiement des bourses dont la convention est déjà signée et des services fournis par le ministère ;
(iii) l’implémentation d’un système électronique de Gestion de documents (archivage) ;
(iv) l’organisation du Forum de l’Étudiant Guinéen ;
(v) la poursuite du projet de développement de la plateforme nationale de sécurisation et de traçabilité des diplômes de l’enseignement supérieur.
Axe 4 – Amélioration de l’offre de formation dans les IES
Les insuffisances observées dans les IES du point de vue de la formation seront comblées dans le cadre de ce quatrième axe stratégique. Ainsi, la carte des formations sera revue pour mieux tenir compte des besoins émergents exprimés par les sociétés minières, agroalimentaires, de production industrielle, de l’énergie, du tourisme et de l’hôtellerie, de technologies de l’information et de la communication et les services. Des efforts seront consentis dans le sens d’une meilleure organisation des stages en entreprise, du lien entre la théorie et la pratique en atelier ou en laboratoire, du renforcement du partenariat public et privé.
Axe 5 – Relance et revalorisation de la recherche
La recherche scientifique est un maillon essentiel pour le développement socioéconomique d’un pays. A ce titre, elle permet de répondre non seulement aux problèmes qui se posent à la société, mais aussi de prévoir les changements à venir afin de trouver des moyens d’y faire face. Dans un monde en compétition, les nations les plus puissantes se démarquent par leur capacité de recherche et d’utilisation des fruits de cette recherche. Au courant de l’année 2023, le Département compte finaliser le processus d’élaboration de la Politique Nationale de la Recherche et de l’Innovation (PNRI) ; de créer un Fonds dédié à la recherche et à l’innovation ; d’organiser le concours « Ma Thèse en 180 secondes » et la Semaine Nationale de la Recherche et de l’Innovation (SENARI) ; d’appuyer la recherche fondamentale dans les sciences sociales (Sociologie, Économie, Gestion, etc.) ; et de soutenir plusieurs projets de recherche dans les Centres de recherche et les IES.
Mesdames et Messieurs,
Pour atteindre ces objectifs, le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI) compte sur un budget estimé en 2023 à Mille Soixante-treize milliards huit cent quatre-vingt-douze millions deux cent neuf mille cinq cent soixante-quinze Francs guinéens (1 073 892 209 575 GNF), en baisse de 3% par rapport à l’année 2022.
La répartition des crédits budgétaires par titre est ventilée comme suit :
Sur le Titre 2, concernant les dépenses de personnels, ils sont de Cent quatre-vingt-sept milliards neuf cent soixante-dix-neuf millions soixante douze mille Francs guinéens (187 979 072 000 GNF), soit une baisse de 8% par rapport à 2022 ;
Sur le Titre 3, concernant les dépenses de biens et services, ils sont de Soixante-quatorze milliards cinq cent quarante-trois millions cinq cent cinquante et un mille Francs guinéens (74 543 551 000 GNF), soit une baisse de 5% par rapport à 2022 ;
Sur le Titre 4, les dépenses de transferts, ils sont de Six cent soixante et un milliards quatre cent soixante et onze millions sept cent quatre-vingt-six mille cinq cent soixante-quinze Francs guinéens (661 471 786 575 GNF), soit une baisse de 1% par rapport à 2022 ;
Enfin, sur le Titre 5, les dépenses d’investissements, ils sont de Cent quarante-neuf milliards huit cent quatre vingt-dix-sept millions huit cent mille Francs guinéens (149 897 800 000 GNF), soit une baisse de 3% par rapport à 2022.
Mesdames et Messieurs,
Au regard de l’importance que revêt le secteur de l’éducation et afin d’accroitre l’efficacité de nos différentes actions, le plaidoyer de mon département est celui de prioriser davantage ce secteur, et en particulier celui du sous-secteur de l’ESRSI, conformément aux engagements du gouvernement lors du sommet des Nations Unies à New York en septembre
Ainsi, mon département envisage poursuivre la mise en œuvre des réformes institutionnelles et la vulgarisation des textes, de prendre en compte tous les projets pendant la budgétisation afin d’aligner la LFI 2023 avec les projets du Ministère, et d’opérationnaliser pleinement l’Inspection Générale (IG) par la mise à disposition de moyens financiers, humains et techniques. Nous plaidons également pour un rehaussement du niveau de rémunération des enseignants-chercheurs et chercheurs.
Monsieur le Président du Conseil National de la Transition
Honorables Conseillers Nationaux
Distingués invités
Pour conclure cette lettre de politique sectorielle du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, permettez-moi de lancer un appel de sursaut patriotique à toutes et à tous en termes de mobilisation collective pour l’atteinte de nos ambitions, car le MESRSI pourrait difficilement atteindre les objectifs escomptés s’il n’est pas porté par une volonté commune.
Nous nous engageons résolument en faveur de la présente lettre de politique sectorielle et profitons de cette occasion solennelle, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers nationaux, pour vous remercier pour le regard bienveillant que vous portez à notre secteur.
Je vous remercie !
Dre Diaka Sidibé