Monsieur le Président international de la Ligue Universelle du Bien Public, Jean-Claude BAUDRY ;
Mesdames et Messieurs les récipiendaires ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs, en vos rangs, grades, titres, tout protocole observé ;
C’est avec un immense honneur et une grande fierté que je me tiens devant vous ce soir dans cette emblématique salle du Sénat de la République française. Permettez-moi avant tout de remercier la Ligue universelle du bien public et plus particulièrement les membres de la Commission des récompenses, pour le choix porté sur ma modeste personne.
En la présence de mon épouse, de mes collaborateurs,de mes proches et d’éminentes personnalités venues des différents coins du monde, je reçois en ce jour historique, la remarquable et respectable distinctionde la Ligue universelle du bien public à travers une médaille d’Or et un diplôme. Pourquoi est-ce que je considère cette journée comme étant si spéciale à mes yeux ? Eh bien, pour deux raisons :
−ÊLa première tient à ce que l’organisation qui nous rassemble, autrement dit la Ligue universelle dubien public comptabilise 559 années d’existence aujourd’hui. Oui, cela fait plus de 5 siècles et demi d’existence. Pour se pérenniser, elle a réussi à composer avec de nombreuses embuscades. Par ailleurs, elle a essuyé des pertesnon négligeables. Cependant, elle a su s’adapter, se moderniser et s’ouvrir au reste du monde parce que la lutte contre l’injustice n’a nicouleur, ni frontière, d’où d’ailleurs son universalité ;
−ÊLa seconde raison porte sur le sens donné à l’efficacité et à l’utilité sociale des différentsrécipiendaires de la médaille d’Or. Je ne sauraispas le dire mieux que vous, Monsieur Jean-Claude BAUDRY, que la Ligue se fixe comme objectif d’éveiller dans toutes les classes de la société, le sens du bien public, de rassembler les bonnes volontés et de réunir les personnes dont l’activité s’oriente vers le bien commun pour rendre notre monde meilleur. Pour ce faire, je suis fier de savoir que c’est le mérite qui auraitprévalu au choix de ma modeste personne dans le cas de figure car, des illustres prédécesseurs il y en a eu ; des modèles, des figures consensuelleset incontestables, la Ligue en a vu passé. J’en veux pour preuves : l’Abbé PIERRE (fondateur d’EMMAUS), Neil ARMSTRONG (cosmonaute américain), John Fitzgerald KENNEDY (ancien Président des USA), Louis ARMAND (de l’académie française), Joséphine BAKER (artiste) qui sont bien nos devanciers sur cette estrade. Puissions-nous tous être inspirés par leurexemple et continuer à travailler ensemble pour faire de la communauté humaine un havre de paix dans le concert des Nations.
Lorsque vous imaginez ce que ces éminentespersonnalités ont réussi à réaliser dans leur domaine respectif, alors vous comprendrez mon émotion et ma fierté d’être ici ce soir pour bénéficier de la même distinction.
Monsieur le Président international de la Ligue Universelle du Bien Public ;
Distingués invités ;
Cette distinction n’est pas pour moi qu’un simple acte symbolique. Elle est le reflet de la reconnaissance que vous, en tant qu’organisation multiséculaire, avez et incarnez vis-à-vis des valeurs humaines, du dévouement et des services rendus aux différentes communautés. À travers ce geste, je vous témoignema gratitude pour votre quête de l’excellence et votrecontribution positive à l’épanouissement de nos sociétés.
Il n’est pas aisé de parler de soi, mais je puis dire qu’aujourd’hui vous honorez une personne qui a consacré de nombreuses années de sa vie à œuvrer pour le bien de son pays. Ma biographie a été lue et mise à votre disposition, inutile donc de revenir sur ma contribution à l’édification d’une société meilleure en Guinée et en Afrique. Mes modestes réalisations sont une illustration du fait que j’aie cru en mes possibilités, eu la capacité de surmonter les difficultés en en faisant des opportunités et ai cru en mes rêves. Pourtant, croyez-moi Mesdames et Messieurs, les choses n’ont pas été simples pour moi.
J’ai dû apprendre à travailler dur, très tôt, pour subvenir à mes besoins puisque je suis issu d’une famille modeste. Toute ma fierté est celle d’inculquer à mes enfants, les valeurs du mérite, du travail et de la dignité. Ces valeurs m’ont été transmises par monfeu père, paix à son âme. Cet enseignant qui, sans beaucoup de moyens, a réussi à forger le destin d’un homme au service de toute une Nation aujourd’hui si tant il est vrai que j’ai, en toute humilité, la lourde et exaltante mission de présider le Parlement de mon pays bien aimé, la République de Guinée.
Ce que je vis aujourd’hui n’aurait jamais été possible sans la protection du Dieu tout puissant, sans la bénédiction de mes parents et sans le soutien inconditionnel de ma chère épouse à qui je rends hommage.
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités ;
Chers récipiendaires ;
Je suis convaincu que la raison d’être de cette cérémonie se justifie par le fait qu’à travers notrevision sociétale, nous avons opté de contribuer à rendre nos communautés meilleures, à travers la dévotion dans le travail, la responsabilité, l’intégrité, l’impartialité et la solidarité. Ces valeurs sont les piliers sur lesquels repose notre capacité à nous soutenir mutuellement dans les moments de besoin, à construire des communautés fortes et à créer un monde où chacun a la possibilité de s’épanouir.
La solidarité, l’amour de son prochain et l’intégrité sont la démonstration la plus pure de notre humanité. Cette humanité, c’est la volonté de tendre la main à un ami, à un voisin, à un étranger, ou même à un inconnu, pour offrir notre aide, notre soutien et notre compassion. C’est la capacité de mettre de côté nos intérêts personnels pour venir en aide à ceux qui en ont besoin et de partager nos ressources, nos connaissances et notre temps.
Nous nous devons de garder à l’esprit, tous autant que nous sommes, que nous sommes liés les uns aux autres, que nos destins sont entrelacés, et que, lorsque l’un d’entre nous souffre, nous souffrons tous. C’est la volonté collective de travailler ensemble pour résoudre les problèmes, surmonter les défis et créer des opportunités équitables pour tous. Cet esprit doit plus que jamais guider cette grande famille que nous constituons aujourd’hui à la Ligue universelle du bien public. Nous avons le devoir de nous donner la main, de nous soutenir et de continuer à transformer notre monde. Nos liens doivent transcender les frontières, nos différences culturelles et sociales. Ils doivent nous permettre de faire face, ensemble, aux défis divers qui interpellent notre communauté, la communauté humaine. Il s’agit donc pour nous.