Une récente lettre diffusée dans la presse a mis en lumière les difficultés économiques et financières auxquelles l’Office Guinéen des Publicités (OGP) est confronté. Cette régie financière éprouve des difficultés à honorer son engagement envers tous ses travailleurs, ne maintenant en activité que quelques responsables de haut rang. La direction générale attribue cette situation à l’impact du drame de Kaloum, prétendant que leur siège a été endommagé.
Cependant, la réalité semble être dissimulée, le directeur général, Mandian Sidibé, préférant éviter de confronter ouvertement les véritables défis auxquels l’OGP est confronté. Cette tentative de dissimulation soulève des questions sur la transparence de la direction et suscite des inquiétudes quant à l’ampleur réelle des problèmes.
Les travailleurs, soudainement confrontés au chômage, recherchent des réponses à une situation qui semble résulter davantage d’une gestion inadéquate que de circonstances économiques indépendantes. Cette crise souligne l’importance d’une gestion saine et transparente au sein des institutions pour garantir la stabilité et le bien-être des employés.
Plusieurs sources indiquent que le chômage massif à l’OGP découle d’une gestion défaillante attribuée au directeur général. Les employés, qui ont consacré de nombreuses années à l’organisation, se retrouvent maintenant confrontés à une situation difficile résultant directement des décisions de la direction.
La mauvaise gestion, caractérisée par des choix stratégiques douteux, des décisions financières discutables et un manque de transparence, a créé un climat d’incertitude au sein de l’OGP. Les travailleurs, dévoués à l’organisation, sont maintenant confrontés à la dure réalité du congé technique.
Pire encore, le directeur général semble préférer voiler la vérité plutôt que de communiquer ouvertement sur les problèmes internes. Cette opacité soulève des inquiétudes quant à la responsabilité de la direction et alimente le sentiment d’injustice parmi les employés touchés.
La mise au chômage de travailleurs expérimentés ajoute une dimension poignante à la crise, remettant en question la logique de ces décisions et la reconnaissance de leur engagement à long terme. La Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières est appelée à examiner cette situation, surtout dans un contexte national où le chômage des jeunes atteint des niveaux préoccupants.
À suivre…
Mohamed Cissé pour avenirguinee.org