Lors de la reprise des activités sportives et citoyennes du Conseil National de la Transition (CNT) ce samedi 11 mai, le président du CNT, Dr Dansa Kourouma, a adressé une déclaration rassurante concernant la nouvelle constitution, dont la mouture est attendue par le peuple de Guinée.
Dr Dansa Kourouma a débuté en soulignant l’importance de compter sur la représentation nationale dans ce processus crucial. Il a écarté les spéculations et les interprétations, affirmant que le travail qui sera présenté au peuple sera en accord avec ses aspirations. Dr Dansa a par la suite ajouté que bien que le résultat puisse ne pas satisfaire tout le monde, il sera réalisé dans le respect des souhaits de la population, exprimant ainsi sa confiance dans le processus.
«« (…)Je rassure le peuple de Guinée de compter sur la représentation nationale. Tout ce qui se dit, ce sont des interprétations. Le travail qui sera livré au peuple de Guinée, sera un travail qui sera conforme à ses aspirations. Ça ne plaira pas à tout le monde parce que, même Dieu ne plaît pas à tout le monde. Il faut que les citoyens se ressaisissent, le travail sera livré inchallah », a-t-il martelé.
En abordant les étapes actuelles du processus constitutionnel, Dr Dansa Kourouma a rappelé que le CNT n’est pas seul dans cette démarche. Il a souligné l’implication du gouvernement ainsi que d’autres parties prenantes dans l’élaboration de l’avant-projet de la constitution. Le président du CNT a mis en avant l’importance de cette phase de réglage, affirmant que les réformes en cours visent à éviter les erreurs du passé et à renforcer les institutions démocratiques de la nation.
« Il y a des processus en cours. Le CNT n’est pas le seul qui est concerné. Il y a le gouvernement, il y a les autres qui vont donner leurs avis sur l’avant-projet de la constitution. Nous sommes à ce stade de réglage. C’est une opportunité que je mets à profit pour dire au peuple de Guinée, l’esprit essentiel des réformes qu’on va faire, c’est pour ne pas répéter les erreurs du passé. C’est pour que les institutions soient en mesure de dire la vérité des urnes, quelques soient le Président qui est en face, quelques soient le candidat qui est en face. Nos institutions doivent rester et demeurer la propriété de la nation, elles ne doivent pas être manipulables. Les réformes les plus sérieuses font des jaloux. On ne peut pas faire des réformes profondes, sans vexer, sans briser les intérêts qui sont établis », a dit Dr Dansa.
Cette déclaration intervient dans un contexte où la Guinée aspire à une transition politique stable et démocratique, et où l’élaboration d’une nouvelle constitution est un enjeu majeur pour l’avenir du pays.
Abdoul Karim Touré, pour avenirguinee.org