Ce vendredi 27 septembre 2024, l’Union Nationale des Animateurs en Langues de Guinée (UNALGUI), sous la houlette de son président Soriba Kolentin Camara, a organisé une lecture du Saint Coran suivie de prières à la grande mosquée de Boulbinet, dans la commune de Kaloum. L’objectif de cette cérémonie était de formuler des bénédictions pour la paix en Guinée, le repos des âmes des journalistes animateurs en langues nationales décédés, ainsi que pour e président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya.
La rencontre a été marquée par la lecture du Saint Coran en présence du ministre de l’Information et de la Communication, M. Fana Soumah, accompagné de plusieurs cadres de son département ainsi que des religieux de cette grande mosquée.
Dans son intervention, le président de l’UNALGUI, Soriba Kolentin Camara, est revenu sur le but de cette initiative, précisant qu’elle n’en est pas à sa première édition. « Ce n’est pas la première fois. Vous savez, le Réseau des Animateurs en Langues Nationales (UNALGUI) a pris l’initiative d’organiser cette lecture du Saint Coran pour prier non seulement pour le repos des âmes des journalistes décédés, mais surtout des animateurs en langues nationales. Nous prions également pour tous les journalistes guinéens en général, et pour le président de la transition, car la Guinée nous appartient à tous. Si bénédiction il y a, elle sera pour tous les Guinéens. C’est pourquoi l’UNALGUI, par ma voix, a organisé cette cérémonie de lecture du Saint Coran afin de prier pour la paix dans le pays et pour nous, les Guinéens, surtout pour le président général Mamadi Doumbouya », a-t-il rappelé.
Interrogé sur les prochaines étapes de cette initiative, Soriba Kolentin a souligné : « Après cette lecture, nous avons plusieurs projets. Nous allons bientôt parcourir les quatre régions naturelles du pays, car nos membres sont présents partout. Ensuite, nous allons organiser des concours pour élire le meilleur journaliste en langue nationale. En Guinée, la majorité des concours se tiennent en français. Pourquoi ne pas valoriser nos langues vernaculaires ? C’est pourquoi, dans un futur proche, nous allons lancer un concours où le journaliste devra s’exprimer dans l’une de nos langues nationales, que ce soit le soussou, le poular, le malinké ou encore le kpèlè, sans utiliser le moindre mot en français. Nous comptons ainsi valoriser nos langues locales », a-t-il annoncé.
Cette cérémonie religieuse présidée mar le ministre de l’information et de la communication, a connu la présence de plusieurs fidèles musulmans, y compris des journalistes. L’ANALGUI s’engage à pérenniser cette initiative et à l’élargir dans tout le pays.
Ibrahim Sory Camara pour Avenirguinee.org
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