La mort par balle du jeune-homme Thierno Mamadou Diallo, hier mercredi, suite aux échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre à Hamdallaye, continue d’être sur toute les lèvres dans la cité. Les acteurs de la vie sociopolitique chacun en ce qui le concerne, condamne cette perte en vie humaine enregistrée sous cette transition menée par le CNRD.
Dans cette logique, le président du Parti Citoyen pour la Défense des Intérêts Collectifs (PCDIC), à travers un écrit qu’il a fait parvenir à la rédaction d’avenirguinee.org ce jeudi, a exprimé sa désolation suite à cet événement.
“Je dénnonce et comdamne cet assassinat dont le jeune Thierno Mamadou à fait l’objet hier par les FDS dans le quartier Hamdallaye. Rien ne peut justifier l’assassinat de nos concitoyens qui exercent un droit inaliénable. Cela dénote du caractère irresponsable et anti-républicain dont font preuve nos agents dans le maintien d’ordre public.
Pour une fois nous voudrons que les auteurs et commanditaires de près ou de loin répondent de leurs faurfaitures devant les autorités judiciaires pour finir avec cette impunité qui n’a que trop perduré”, a écrit Hamidou Barry.
Dans la foulée, ce proche de Cellou Dalein Diallo, président de l’ANAD, estime que le CNRD (qui a interdit les manifestations sur le territoire national) doit comprendre que : ” Manifester est un Droit, tuer est un crime. Et, le fait de prétendre refuser d’autoriser ce droit est un abus d’autorité, une très grave violation des fondamentaux de la démocratie et de l’État de droit.
je comdamne avec la dernière énergie et profite de l’occasion pour rappeller à ces nouvelles autorités que pour manifester en Guinée, on n’a pas besoin d’autorisation préalable; on doit juste adresser des courriers d’informations. Donc, ne pas confondre lettre d’information à une autorisation”, a conclu ce responsable chargé des questions juridiques de l’’alliance nationale pour l’alternance et la démocratie.
Ibrahima Sory SYLLA et Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org
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