Alors que le Royaume-Uni entame une longue période de deuil après la mort d’Elisabeth II, une question est bien évidemment sur toutes les lèvres : qui pour succéder à la reine d’Angleterre ? Une question qui ne s’était pas posée depuis son accession à la Couronne en 1953, qui revient donc après 70 ans de règne, le plus long de l’histoire de la monarchie.
Comme l’exige le protocole, son successeur sera proclamé officiellement au lendemain du décès de la monarque, à 11h15 précise. Sans grande surprise, il devrait s’agir du prince Charles, le fils aîné de la reine, âgé de 73 ans (Elisabeth, elle, avait accédé au trône à l’âge de 27 ans). Il apparaît en premier dans l’ordre de succession au trône britannique, juste devant William, son fils, et George, son petit-fils.
William dans le cœur des Britanniques ?
Si les règles strictes de la famille royale veulent que l’enfant le plus âgé du souverain hérite du trône, elles ne reflètent peut-être pas la volonté des sujets de la Couronne. En témoignent de nombreux sondages effectués auprès des Britanniques, pour le plus grand plaisir des tabloïds. A l’image d’un récent sondage relayé par le Mirror et rapporté par Gala, qui révélait au printemps que 47 % des sondés désiraient que William accède au trône, contre 27 % seulement pour Charles. La cause de cette impopularité ? Elle pourrait être liée à sa personnalité, sa liaison avec Camilla Parker Bowles pendant des années, la disparition tragique de Diana… Le fils de la reine ne serait visiblement pas dans les petits papiers des Britanniques.
La presse people évoque aussi régulièrement le lien particulier entre la reine et son petit-fils William. Mais étant donné que le souverain ne peut choisir lui-même son successeur, seule une abdication de Charles pourrait mener le duc de Cambridge sur le trône royal. « S’il [Charles] est encore vivant, il ne laissera pas sa place. Il a été élevé pour régner. Et depuis Edouard VIII, l’abdication a été rayée du vocabulaire », rejetait Stéphane Bern en 2019 auprès de Libération.