Pour réclamer une meilleure condition de vie, l’intersyndicale de l’éducation (FSPE, SLECG, SNE) compte déclencher une grève générale et illimitée dans le secteur éducatif. Ce, jusqu’à la prise en compte par la junte des points de revendication.
Malgré la désolidarisation de certains de leurs camarades, ils ne comptent pas lâcher prise.
Interrogé sur le sujet, Ibrahima Tenimba Kourouma, leader du parti GUIDE, soutient les réclamations de l’intersyndicale de l’éducation. Selon lui, c’est à l’État de prendre ses responsabilités pour éviter tout mouvement de contestation en cette période exceptionnelle.
« Je crois qu’ils sont dans leur droit de réclamer toujours la revalorisation salariale des enseignants syndiqués qui sont inscrits à leurs différentes structures. Et, aujourd’hui, force est de constater et de reconnaître que les enseignants vivent très mal dans ce pays. En termes de salaire et aussi les primes qui leur sont accordées. Je crois que c’est très dérisoire et déplorable », dit-il. Ajoutant : « ma plus grande surprise et désolation, c’est de constater aussi qu’après 11 ans d’exercice de pouvoir d’un enseignant au pouvoir, que jusqu’à présent les enseignants continuent toujours, en République de Guinée, de demander l’amélioration des conditions de vie leur permettant de survivre…Donc, pour moi, je me joins à ces structures syndicales tout en faisant un plaidoyer auprès de l’autorité de la transition à mieux réfléchir et penser à la revalorisation salariale et des conditions de vie des enseignants guinéens », a conclu le patron du GUIDE.
Il faut rappeler que l’intersyndicale de l’éducation revendique entre autres pour l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel enseignant à travers la revalorisation de l’indice salariale, l’intégration des contractuels à la fonction publique et autres.
Les deux Ibrahima Sory pour avenirguinee.org