« Même si c’est Joe Biden qui sera envoyé spécial, demain ça manifestera », tels sont les propos de Sékou Koundouno sur la manifestation du FNDC prévue ce 17 août 2022.
Alors que la CEDEAO prévoit d’envoyer un émissaire à Conakry pour désamorcer la crise, le front tient mordicus sur sa menace de descendre dans la rue.
Invité dans l’émission « Mirador » de Fim FM ce mardi, le chargé à la planification du FNDC a laissé entendre que : » Depuis le lendemain du 05 septembre dernier, la coordination nationale du FNDC a pris attache avec les différentes chancelleries de la sous-région mais aussi la CEDEAO avec qui nous travaillons en étroite collaboration….
Comme vous le savez, il y a de cela une semaine, le FNDC et ses alliés ont lancé un mot d’ordre à manifester pour la journée du 17 août sur toute l’étendue du territoire national, donc, nous continuons les préparatifs de cette manifestation et elle sera maintenue, en aucun cas elle ne peut être reportée », persiste l’activiste …
Puisqu’il est dissous par le MATD, aucune mairie sur le territoire national n’a accepté de recevoir la lettre d’information du FNDC pour la manifestation de demain. Sur ce, au bout du fil, Koundouno affirme que cet acte ne peut pas les empêcher d’exprimer leur colère à travers une manifestation.
« Nous, nous informons les mairies, nous n’avons jamais demandé à une mairie d’autoriser quelconque manifestation. Nous les informations, s’ils prennent nos lettres tant mieux, s’ils ne prennent pas, on en tire toutes les conséquences. Mais, le libre exercice de nos droits publics, personne ne peut enfreindre à cela. Donc, demain la manifestation reste maintenue et le FNDC réitère son mot d’ordre à manifester. Au niveau de la coordination nationale, depuis 48h, nous sommes en attache avec toutes les structures à la base à fin que le mot d’ordre soit suivi ». , dit-il.
Sur la procédure du mot d’ordre à manifester, il dira que : « si les autorités en place nous permettent qu’on manifeste et qu’on exprime notre opposition face à la conduite de la transition, tant mieux, à défaut nous avons dit qu’ils fassent à la tyrannie, à la dictature nous opposerons à la résistance. Et, je pense que les traités et conventions internationaux confèrent ce droit légitime de résister face à la tyrannie et la dictature.
En tout état de cause, nous sommes en préparation active pour la manifestation de demain et rien ne va l’empêcher. Même si c’est Joe Biden qui sera envoyé spécial, demain sa manifestera », a t-il conclu.
Abdoul Karim Touré pour avenirguinée.org
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