Ce jeudi, 28 juillet 2022, le Front national pour la défense de la constitution appelle ses militants et sympathisants à battre le pavé dans le grand Conakry pour, dit-il, exiger la mise en place d’un cadre de dialogue inclusif et un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Ce, en dépit de l’interdiction des manifestations annoncée par le comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).
A la Maison des Associations et ONGs de Guinée (MAOG), l’heure est à la mise en place d’un dispositif pour observer cette journée du 28 juillet qui présente de grands risques.
Dans un entretien qu’il a accordé à la rédaction d’avenirguinee.org dans la soirée de ce mercredi, le coordinateur national par intérim, Alpha Bayo a fait savoir la stratégie prévue par sa structure dans ce cadre.
« Nous, en tant que plateforme nationale de la société civile, on avait prévu de déployer 200 observateurs sur le terrain. Mais, avec l’interdiction et la nouvelle tactique du FNDC, nous aussi nous changeons complètement la donne. Dès demain matin, nous comptons mettre en place une commission de travail uniquement sur la journée de demain ; on va mettre les WiFi à la disposition de nos observateurs qui seront là au bureau et en même temps on va voir s’il faut envoyer quelques personnes sur le terrain. C’est en fonction du niveau de risque. Si nous estimons que le risque est très élevé, on ne va pas risquer de mettre nos observateurs sur le terrain. Donc, on se contentera des observations et des informations recueillies par ci par là. Et après, le soir, nous allons faire un communiqué ou une déclaration pour la journée spéciale de demain », a confié le coordinateur national par intérim de la MAOG.
Ibrahima Sory Camara et Ibrahima Sory Sylla pour avenirguinee.org