Après 6 mois de compétition au compte du championnat de Ligue 1, de la Ligue 2, Coupe de la Ligue, le comité de gestion de la LGFP (Ligue Guinéenne de Football Professionnel) a organisé une conférence de presse ce vendredi, à son siège sis à Kaloum. Dans le but de faire le premier bilan, Lucien Guilao, s’est fait le devoir de revenir sur plusieurs points, afin d’éclairer la lanterne des amoureux du foot.
Interrogé sur le financement, le président de la Ligue répond : << pour le budget, nous ne pouvons pas rentrer dans les détails. Et, sachez qu’une journée du championnat peut nous coûter 50 millions de francs guinéens. Déjà, on a fait (134) matches. Vous multipliez cela à par 54 ou 57, vous verrez ce qui a été mis à notre disposition pour organiser le championnat. Pour la subvention, saison 2022-2023, on a payé pour la Ligue 1 (1 milliards 400 mille). Pour Ligue 2 chaque club a déjà reçu 50 millions >>, dit-il.
À propos de l’arrêt du championnat, dont la raison n’a pas été évoquée, Lucien se dit désolé << Le championnat n’a pas été arrêté en tant que tel. Parce qu’il y a eu des matchs de la Coupe de la Ligue. Et, aussi on ne pouvait pas continuer à jouer pendant que certaines équipes avaient des matchs en retard comme le Horoya. Nous avons voulu remettre toutes les équipes au même niveau en terme de nombre de matchs joués pour que les (7) journées se jouent sans match de retard, explique le président du comité.
Plus loin, il s’est exprimé sur la crise qui mine le football guinéen: » Nous sommes concernés. Parce que ça concerne les clubs. Nous n’avons pas intérêt que la normalisation dure longtemps, parce que ça nous prive des ressources. On est sanctionné. Donc, ça nous intéresse. La Ligue, c’est une institution. Nous, nous partirons et d’autres personnes viendront. Nous, on a envie que la normalisation cesse. Et, qu’il y ait une nouvelle Ligue. On a pas besoin d’être toujours dans cette normalisation, il faut qu’on sorte de cette normalisation >>, martèle le président.
Concernant l’enseignement tiré, à l’issue des (6) mois de gestion, il dira << C’est une bonne aventure humaine, on a vu pleins de choses. L’enseignement que nous tirons est qu’avec les moyens, on peut faire plein de choses. Et, ce qu’il faut retenir, on l’a fait avec (2) sponsors, Guicopress et la Lonagui. Imaginez, ce qu’on aurait fait avec 4 ou 6 sponsors >>, conclut Lucien Bendou Guilao.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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